Marion Maréchal est désormais à la tête d'un centre de réflexion mis en place pour "alimenter le débat" à l'approche de la présidentielle 2022. Ce Centre d'analyse et de prospective (CAP) est attaché à l'Issep, l'école de sciences politiques dirigée à Lyon par l'ancienne élue du Rassemblement national. Invitée de RTL pour en parler, elle a également évoqué son avenir en politique ?
"Je ne serai pas candidate en 2022", a-t-elle affirmé, tout en laissant une porte ouverte à un retour en politique dans les prochaines années. "Je ne me suis jamais interdit de refaire de la politique, mais je ne savais pas où et quand et je n'allais pas donner d'agenda alors que je n'en ai pas", a-t-elle ajouté.
Par l'intermédiaire de son centre de réflexion, Marion Maréchal veut avant tout "pouvoir aller sur le terrain du débat politique, un espace intellectuel sous-investi", travailler "autour de la question du souveraineté et de la sécurité" et "tracer une ligne directrice pour la France de 2030".
Le racisme systémique n'existe pas en France
Marion Maréchal au micro de RTL, le mercredi 9 décembre 2020.
Pour revenir dans l'actualité, l'ancienne députée du Vaucluse a réagi au match PSG – Basaksehir interrompu après un propos raciste de la part de l’arbitre : elle estime que cette "réaction" était "légitime". Toutefois, Marion Maréchal a dénoncé les activistes de gauche et d'extrême-gauche qui orchestrent selon elle "une mécanique de l'émotion".
Elle estime que ces militants s'appuient sur des polémiques et problématiques américaines "pour tenter d'importer des débats similaires" qui pourraient laisser croire qu’un racisme systémique existerait en France. "Je n'adhère pas du tout à cette lecture, je considère que le racisme systémique n'existe pas en France de la part de l'État ou de la police", explique-t-elle.
Quant au débat sur l'IGPN et "la fausse bonne idée de dissoudre" l’institution, "il faut savoir que les policiers sont le corps de la fonction publique le plus sanctionné alors qu'ils ne représentent qu'un dixième des fonctionnaires publics". "Pour juger quelqu'un, il faut connaître le métier, les armes qu'ils utilisent, il faut des gens qui maîtrisent toutes les implications de ce métier", a-t-elle poursuivi.
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