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Valérie Pécresse, le 13 février 2022
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
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Un temps fort de la campagne. Valérie Pécresse a tenu, ce dimanche 13 février, son premier grand meeting au Zénith de Paris. Un rendez-vous attendu par son entourage qui espérait relancer la campagne de la candidate Les Républicains qui peine à distancer Marine Le Pen et Éric Zemmour dans les sondages.
Lors de sa prise de parole, Valérie Pécresse a dénoncé la politique d'Emmanuel Macron. Contrairement à son habitude, elle a aussi évoqué la théorie du grand remplacement. "Pas de fatalité, ni au grand déclassement, ni au grand remplacement", a-t-elle lancé aux 7.000 militants présents dans la salle.
"Dans dix ans, serons-nous encore la septième puissance du monde ? Serons-nous encore une nation souveraine ou un auxiliaire des États-Unis, un comptoir de la Chine ? Serons-nous une nation unie ou une nation éclatée ?", a-t-elle demandé.
Le choix de l'utilisation de l'expression du grand remplacement n'a rien d'anodin. Cette théorie complotiste fait référence à "un plan de substitution de la population, notamment en Europe, préparée et coordonnée par les élites, de migrants extra-européens", comme l'explique à RTL.fr l'enseignant et chercheur à l'université de Tours Sylvain Crepon.
Éric Zemmour en a fait le centre de son projet politique. Lors de son discours à Villepinte le 5 décembre dernier, le candidat Reconquête s'était dit "prêt à prendre les manettes" du pays pour répondre à deux "craintes" qui "hantent les Français" : "celle du grand déclassement avec l'appauvrissement des Français, le déclin de notre puissance et l'effondrement de notre école et celle du grand remplacement avec l'islamisation de la France".
Lors du congrès Les Républicains, Éric Ciotti s'était démarqué des autres candidats - et donc de Valérie Pécresse - en ne réfutant pas cette théorie. La candidate LR avait quant à elle déclaré : "Je déteste cette expression car elle donne le sentiment que tout est foutu". Autre nouveauté pour Valérie Pécresse : elle défend le principe des "murs" construits aux frontières de l'Union européenne et "des zones de non-France". Quelques jours plus tôt, Éric Zemmour avait formulé la même proposition.
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