Présidentielle 2022 : comment Martine Aubry s’engage dans la campagne

Martine Aubry, ancienne patronne du Parti Socialiste (de 2008 à 2012), se mobilise pour soutenir ses idées dans la campagne pour l'élection présidentielle : en soutenant Anne Hidalgo et en combattant les idées d'un autre candidat, Eric Zemmour. 

La maire de Lille est loyale envers son parti et se bat pour sa victoire. C'est donc sans surprise qu'elle a annoncé sur Twitter avoir donné son parrainage à Anne Hidalgo (qui avoisine les 3% dans les sondages), qu'elle considère comme "la candidate du pouvoir d'achat, des services publics, qui sait allier la transition écologique et la solidarité". 

L'édile de Paris domine à gauche la course aux parrainages grâce à un puissant réseau local. Elle estime être la seule "candidate légitime", dans un entretien à Libération, et rejette toute idée de rassemblement avec Christiane Taubira (autour de 5% dans les sondages). 

Une opposition à "la propagande zemmourienne"

Celle qui a cosigné le Petit dictionnaire pour lutter contre l’extrême droite (Seuil) en 1995, comme le rappelle Le Monde, a fait savoir que le candidat Eric Zemmour n'était "pas le bienvenu" dans sa ville et a appelé les Lillois à se joindre à "un rassemblement antiraciste et populaire" organisé samedi à 11 heures par SOS Racisme. Le candidat doit assurer un meeting à 15 heures à Lille Grand Palais.

Martine Aubry déclare au quotidien que "pendant que les Français souffrent, lui s’empiffre sur leurs colères et alimente leurs divisions. Tout ce qu’il est, tout ce dont il se réclame, sape les fondements de la République fraternelle que nous défendons".

Favorable à une union de la gauche

Même si sa candidate Anne Hidalgo a rejeté la primaire populaire, Martine Aubry avait signé, 19 décembre 2021, une tribune dans le Journal du Dimanche appelant à l’union de la gauche pour l’élection présidentielle de 2022.

"Divisés, (les partis de gauche) s’affaiblissent mutuellement et n’enclenchent aucune dynamique. L’automne est passé et aucune candidate, aucun candidat n’a fait la démonstration qu’il pouvait faire l’économie du rassemblement", écrivaient alors les signataires, avant même l'organisation de la primaire populaire.

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