Pas de fumée ce dimanche soir. La composition du gouvernement ne devrait être connue que lundi - jour de deuil national pour Mayotte après le passage dévastateur du cyclone Chido - ou mardi.
François Bayrou et Emmanuel Macron, les deux têtes de l'exécutif, avaient prévu se rencontrer de visu ce dimanche en fin d'après-miid après deux entretiens téléphoniques dans la journée. Le chef de l'État était d'ailleurs rentré tôt ce dimanche matin d'une tournée de trois jours à Bruxelles, Mayotte et en Afrique de l'Est.
Nommé le 13 décembre dernier, le leader centriste souhaite former une équipe resserrée et la plus ouverte possible. Pour se prémunir d'une censure, qui a fait tomber son prédécesseur Michel Barnier, et ne pas commettre les mêmes erreurs, le mettant entre les mains du Rassemblement national, il essaie d'attirer dans son gouvernement des poids lourds politiques.
Ce dimanche soir, il y a encore "des réglages" et des "vérifications à faire".
Parmi les entrants, les noms de l'ex-Première ministre Élisabeth Borne (pressentie au ministère de l'Éducation et de la Recherche) et de l'ex-ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sont évoqués. Tout comme celui de Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France et figure du parti de droite Les Républicains (LR). Pressenti à la Justice, ce dernier est un irritant pour le parti d'extrême droite, d'autant que Marine Le Pen attend son jugement, avec une éventuelle inéligibilité, dans le procès des assistants du Parlement européen.
Quant à Gérald Darmanin, il a publiquement fait acte de candidature pour le Quai d'Orsay où l'actuel ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot (MoDem) aimerait rester. Ce qui peut faire partie des sujets compliqués.
À gauche, l'ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, a annoncé dans La Tribune dimanche être "prêt" à rejoindre le gouvernement, vantant sa "relation de confiance" de longue date avec François Bayrou. Sa présence est à peu prêt acquise.
En revanche, rien n'a filtré (ou presque) sur d'autres personnalités issues de la gauche. Le parti socialiste a formellement refusé de participer au gouvernement et son chef Olivier Faure est sorti déçu de Matignon jeudi, se disant "consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé" et n'excluant pas de censurer le tout nouveau Premier ministre, allié de la première heure d'Emmanuel Macron.
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