- 50m26s
2 min de lecture
François Hollande sur RTL le 9 décembre
Crédit : RTL
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
L'ancien président Nicolas Sarkozy sortira mercredi 9 décembre, son nouveau livre intitulé Journal d’un prisonnier. Dans ces pages, il évoque une conversation avec Marine Le Pen, leader du Rassemblement National (RN). L'ancien chef de l'État aurait remercié Le Pen pour son soutien lors de sa condamnation et affirmé qu'il ne s'associerait pas à un front républicain anti-RN lors des prochaines élections.
Une position marque une rupture avec la tradition de la droite française, qui, sous Jacques Chirac et même Sarkozy lui-même, s'était toujours opposée à l'extrême droite. "Il avait déjà annoncé qu'il ne se retrouvait plus dans le Front Républicain et que le Rassemblement National était dans l'arc républicain (...) Dire que les électrices et les électeurs du Rassemblement National sont dans l'arc républicain n'est pas discutable. Ils votent, ils ont le droit à être représentés", explique sur RTL François Hollande.
"En revanche, il y a toujours eu une position qui était de dire que les dirigeants, les représentants, donc du Front National d'abord, du Rassemblement National ensuite, n'ont pas les valeurs républicaines, sont des principes de préférence nationale, de discrimination, parfois même allant jusqu'à des formes de racisme", poursuit l'ancien président de la République.
L'actuel député socialiste de Corrèze, a souligné que cette prise de position de Sarkozy et d'autres figures de droite, qui refusent de faire barrage à l'extrême droite, est "extrêmement grave". "Marine Le Pen, qui est, il faut quand même le dire nettement, qui est une alliée de Donald Trump, qui a été très liée à Vladimir Poutine, qui est contre l'Union européenne, en tout cas dans ce qu'elle représente, et qui est sur une position qui est souvent celle de préférence nationale, et donc contraire à la Constitution", indique-t-il.
Cette évolution dans le discours de Sarkozy soulève des questions sur l'avenir de l'union des droites en France. Le cordon sanitaire à droite est sur le point de se rompre. Laurent Wauquiez, à la tête du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale, soutient l'idée d'une primaire très inclusive, dépassant largement le cadre habituel des Républicains et allant jusqu'à intégrer Sarah Knafo (Reconquête!).
"Je ne fais pas une égalité entre LFI et RN"
François Hollande sur RTL
François Hollande a exprimé des critiques sévères à l'encontre de La France Insoumise (LFI), soulignant ce qu'il considère comme des fautes graves commises par le parti, "notamment par rapport à la laïcité ou à la période aussi qui a consisté après le 7 octobre à ne pas reconnaître le Hamas comme une organisation terroriste", explique-t-il.
En cas de second tour opposant un candidat de LFI à un candidat du RN, François Hollande a laissé entendre qu'il ne voterait pas pour l'extrême droite, même s'il est critique envers LFI. "Je ne fais pas une égalité entre LFI et RN", assure-t-il. L'ancien président a exprimé son scepticisme quant aux chances de Jean-Luc Mélenchon d'atteindre le second tour, le qualifiant de "repoussoir".
"Je pense que le candidat ou la candidate qui sera en face de l'extrême droite sera un candidat qui représente les valeurs républicaines, soit du centre droit, soit du centre gauche", estime-t-il.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte