Macron, le 49.3, l'assemblée : notre démocratie à bout de souffle ? C'était le thème de l'émission de "Ne nous fâchons pas", diffusée mercredi 10 mai sur Paris Première.
Alors qu'Emmanuel Macron a "fêté" sa sixième année à la tête du pays, Manuel Valls a raconté qu'il ne s'attendait pas à ce que François Hollande se retire de la course à l'Élysée, en 2017 : "Je n'avais pas envisagé et préparé le retrait de François Hollande, contrairement à ce qu'on a pu dire à l'époque. J'étais convaincu que François Hollande devait être candidat." Et d'ajouter : "Contrairement à Emmanuel Macron".
Avec l'élection de ce dernier en 2017, l'ancien Premier ministre a indiqué qu'il avait un regret, celui d'avoir "assisté, et peut-être même participé à l'effondrement d'une partie de (sa) vie et un système politique auquel (il avait) participé".
Cette même année, Emmanuel Macron avait réussi à faire exploser les deux partis historiques en France : l'UMP et le PS. Ainsi, selon Manuel Valls : "J'ai constaté l'effondrement, ou la quasi disparition du Parti socialiste, qui était ma famille politique, dans laquelle j'ai grandi."
"Ne nous fâchons pas", une émission animée par Anaïs Bouton avec trois débatteurs : Raphaël Enthoven, Julie Graziani et Jonathan Bouchet-Petersen. Diffusée tous les mercredis, à 21 heures, sur Paris Première.