Mort de Maradona : l'hommage sincère d'Emmanuel Macron
ÉDITO - Dans un communiqué, le président de la République s'est exprimé sur la mort de Diego Maradona, "souverain incontesté du ballon rond", d'après ses mots.

Le mercredi 25 novembre, l'une de plus grandes légendes du football, Diego Maradona, nous quittait à l'âge de 60 ans. Tout amateur de ballon rond s'est vu attristé par cette nouvelle, y compris Emmanuel Macron, qui a souhaité rendre hommage au joueur argentin défunt.
Il faut en faire beaucoup, beaucoup, pour se faire remarquer, les larmes et les souvenirs ne suffisent pas. Alors voilà la première phrase de ce communiqué, "La main de Dieu avait déposé un génie du football sur terre". Le président a rédigé plus d'une page sur la star disparue : "Joueur somptueux et imprévisible, danseur en crampons, pas vraiment athlète, plutôt artiste, il incarnait la magie du jeu".
Nous avons affaire à un spécialiste. Emmanuel Macron n'est pas le premier à aimer le football à l'Elysée. Il sait de quoi il parle à l'instar de François Hollande ou Nicolas Sarkozy avant lui. Pour Jacques Chirac, c'était une autre histoire. Quand Emmanuel Macron décrit match par match le mondial de 1986, il les a vus. C’est l’enfant de 8 ans, devant sa télé, qui raconte ceci : "Le mythe est né. L’enfant terrible est devenu le meilleur joueur du monde, souverain incontesté du ballon rond".
Un hommage très personnel
Souvent, c’est un conseiller qui écrit ces textes, en regardant Wikipédia. Mais Emmanuel Macron aime, plus que ses prédécesseurs, cet exercice et s’amuser avec. Il retrouve probablement la joie d’écrire et surtout il peut s’adonner à des envolées lyriques qui lui ont été interdites par ses conseillers en communication.
Ces envolées qui nous ont tant fatiguées parfois, souvent même, dans des discours interminables. Dans un communiqué, il peut écrire : "À tous ceux qui ont économisé leur argent de poche pour compléter enfin l’album Panini Mexico 1986 avec sa vignette", ou encore "À tous ceux qui ont tenté de négocier avec leur compagne pour baptiser leur fils Diego".
Il faut le reconnaître, c’était quand même plus sobre mercredi soir, pour nous parler coronavirus. Les hommages, ses communiqués, sont le dernier espace où le président peut se lâcher.