Le Premier ministre François Bayrou va recevoir à compter de ce lundi 16 décembre les groupes parlementaires et les responsables de partis "par leur ordre d'importance" numérique à l'Assemblée nationale, a annoncé son entourage à l'AFP. La présidente du groupe des députés Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, et le président du parti, Jordan Bardella, seront les premiers reçus à Matignon à 9 heures.
François Bayrou s'entretiendra ensuite avec Gabriel Attal, à la fois le chef de file des députés macronistes Ensemble pour la République (EPR) et le président du parti Renaissance. Devraient notamment suivre les représentants de La France insoumise (LFI), ceux du Parti socialiste (PS), puis ceux de la droite, des écologistes, du MoDem, d'Horizons, les indépendants de Liot, les communistes, et les ciottistes d'UDR alliés du RN. Son premier défi sera de doter la France d'un budget pour l'an prochain, avec une Assemblée nationale toujours sans majorité.
"Contacté par Matignon", Mathilde Panot a dit ne pas refuser "par principe" de rencontrer le chef du gouvernement. "Mais puisque le Premier ministre n'a pas encore formé son gouvernement et n'est pas encore présenté devant l'Assemblée nationale, nous ne participerons pas à de telles discussions", a ajouté la présidente de groupe LFI à l'Assemblée.
Sur M6, ce dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon a déclaré avoir eu au téléphone Mathilde Panot "pour savoir comment se présente l'opinion du groupe. Ils n'ont pas l'intention d'y aller. Ils ont la crainte que ça ne soit qu'une comédie". Et de poursuivre : "Ce qui est certain, c'est que le gouvernement de François Bayrou n'est pas viable."
Pour le leader LFI, "ce n'est pas une affaire de personne". Mais le nouveau locataire de Matignon "vient pour faire un projet de budget qui est à peu près le même que le précédent" dans lequel "il n'y aura pas l'abrogation de la réforme des retraites ou le rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF)", a-t-il estimé. Demandant à François Bayrou "de se soumettre à un vote de confiance". "S'il ne le fait pas, nous manifesterons la défiance en déposant une motion de censure."
Jean-Luc Mélenchon s'est par ailleurs dit "partisan de prolonger" l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP), malgré une "divergence" avec les socialistes, qui ne demandent pas comme LFI le départ d'Emmanuel Macron. "De temps à autre, il y a de la vaisselle qui est cassée. Je le regrette. Mais si le Nouveau Front populaire était rompu, ça veut dire qu'on laisse les mains libres à monsieur Macron et au Rassemblement national", a-t-il plaidé.
Le Premier ministre souhaiterait terminer ces consultations mardi 17 décembre, avant de pouvoir former un gouvernement.
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