Dès le soir du premier tour, elle n'en voulait pas. Quelques semaines après avoir présenté sa démission au profit de Benoît Payan, l'ancienne maire de Marseille Michèle Rubirola a livré une longue interview au magazine Elle où elle se confie notamment sur ses doutes pendant la campagne des municipales à Marseille.
"Dès le soir du premier tour, c'est moi qui, pressentant les difficultés, ai proposé à Benoît de switcher. 'Mais Michèle, m'a-t-il répondu, c'est impossible, ça ne se fait pas!'", a expliqué la médecin.
Le Printemps marseillais, union de la gauche conduite par Mme Rubirola, une écologiste, avait créé la surprise dès le premier tour en arrivant en tête en nombre de voix sur l'ensemble de la ville tenue par le maire de droite Jean-Claude Gaudin depuis 25 ans, avec 23,4% des suffrages exprimés contre 22,3% pour la liste Les Républicains (LR) conduite par Martine Vassal.
"Comme je ne voulais pas faire perdre mon camp, j'ai tenu bon. Sauf qu'être maire de la deuxième ville de France, cela ne s'improvise pas", dit aussi l'ancienne maire de Marseille à Elle. De son côté, le nouveau maire de Marseille Benoît Payan nie une tractation préparée d'avance : "Non, c'est un délire, c'est un fantasme".
Assumant pleinement son rôle aujourd'hui, le nouveau maire de Marseille est inquiet de la situation économique de la ville. Son équipe a fait appel à un cabinet privé pour réaliser un audit notamment afin de "renégocier la dette" d'une ville "qui n'a pas ou mal été gérée pendant 25 ans".
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