Les partisans de Marine Le Pen étaient réunis à la salle de la Mutualité dans le Ve arrondissement de Paris dimanche 13 janvier. Le Rassemblement national (RN, ex-FN) y tenait sa "grande convention". Objectif : lancer la campagne des élections européennes, qu'ils souhaitent transformer en référendum anti-Macron.
Sans surprise, le chef de l'État a été la première et la principale cible du discours de Marine Le Pen. "Emmanuel Macron ne se comporte pas en homme d’état mais en homme d’un clan", qui est selon elle "incapable de ramener l'ordre". Et d'ajouter : "Après 18 mois, vit une sorte de fin de règne."
Après avoir loué "la saine révolte des gilets jaunes", Marine Le Pen estime que le gouvernement "injurie le mouvement avec lequel il est censé débattre". Selon elle, "les autorités ont choisi la confrontation, la réponse policière, en jouant l’escalade dangereuse".
La solution ? Pour la finaliste malheureuse de la précédente présidentielle, elle passe par la dissolution de l'Assemblée nationale. "Si Macron n'a pas la sagesse de dissoudre, l’arbitrage démocratique devra venir des européennes du 26 mai", a prévenu Marine Le Pen, qui croit savoir que "la seule force capable de battre Macron, c’est la nôtre".
La seule force capable de battre Macron, c’est la nôtre
Marine Le Pen
Avec Jordan Bardella, 23 ans, à sa tête, le RN se présente comme "défenseur de l'Europe des peuple". Marine Le Pen définit sa liste comme "une grande alliance des patriotes français" opposée "aux mondialistes".
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