Les Républicains : les candidats à la présidence du parti prêts à en découdre

Les différents candidats pour prendre la tête du parti étaient présents à l'université d'été des Républicains. La campagne est déjà lancée.

Le siège de Les Républicains, à Paris.

Crédit : Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le Mag Pol du 04 septembre 2022

00:27:17

Les Républicains : les candidats à la présidence du parti prêts à en découdre

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Les jeunes militants et certains cadres du parti Les Républicains ont lancé leur rentrée politique avec la tenue de leur université d'été à Angers. Alors que l'élection de celui qui doit prendre les rênes du parti en succédant à Christian Jacob a récemment été repoussée au mois de décembre, trois noms sortent du lot. Les trois étaient présents au sein du campus politique.

D'un côté, le député Éric Ciotti qui incarne une ligne très droitière, notamment sur l'islam et l'immigration. Connu pour ses formules chocs, il avait fait la surprise en se qualifiant lors du second tour des primaires du parti avant l'élection présidentielle. Son souhait : incarner la rupture : "J'ai toujours adhéré à cette conviction d'une droite forte qui s'assume. Il ne faut pas que le rassemblement soit le statu quo. Je ne serais pas le candidat du statu quo".

Cette phrase est sans doute un tacle indirect à son principal opposant dans la course à la présidence du parti, Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR. Ce dernier se pose en fédérateur assumé avec comme souhait, le rassemblement de la droite : "Je pense que les mots forts, on n'en a plus besoin, parce que souvent, cela sonne creux. Il faut aussi rassembler", affirme-t-il. "Je ne veux pas d'une droite rétrécie. Si demain, on ne veut pas rassembler, on terminera dans une cabine téléphonique."

Le troisième candidat, mais pas encore annoncé, a de son côté peu de chances de l'emporter. Aurélien Pradié, jeune député de 26 ans et actuel secrétaire général de LR, cultive ainsi la carte de la jeunesse et défend une ligne sociale jugée de gauche par ses adversaires en interne.

Des militants réclament une droite forte

Les jeunes sympathisants présents à cette université d'été ont une envie commune : le retour de la vraie droite dure, qui saura s'opposer clairement au macronisme : "La partie centre-mou chez LR a trop duré. Il est temps de retrouver une ligne vraiment de droite", assume ainsi un militant au micro de RTL.

Cette ligne politique souhaitée est donc en adéquation avec celle prônée par les deux favoris. Ciotti est en effet un défenseur d'une politique bien droitière, tandis que son adversaire est un conservateur assumé, proche de François Fillon.

Néanmoins, le tempérament du député de la première circonscription des Alpes-Maritimes a l'air de plus convaincre certains des jeunes LR : "Avec lui, on ne pourra jamais dire qu'il est Macron compatible", assure l'un d'entre eux, tandis qu'un autre estime que "Retailleau à moins de poigne que Ciotti".

Une droite portée sur l'écologie

Les jeunes militants LR ont aussi affirmé qu'ils voulaient que leur parti soit plus porté sur le problème climatique et écologique. Ils veulent notamment des idées et un discours clair consacré au défi climatique des prochaines années.

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