Pour ce troisième jour de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, entre 963.000 et 2,5 millions de manifestants ont défilé partout en France. Désormais, les syndicats se tournent vers le 7 mars et ils ont annoncé qu'une grève reconductible n'était pas à exclure afin de marquer les esprits.
À Toulouse, où les manifestants étaient ce samedi entre 30.000 et 100.000 à marcher pour s'opposer au projet du gouvernement, ils sont unanimes à propos de cette grève reconductible. Elle est regrettable, mais s'il faut passer par là, il n'y a pas le choix. Cela concerne aussi bien les syndiqués que ceux qui ne sont pas encartés.
"Cela faisait des années que je n'étais pas venu en manifestation. Il y a une présence record, si les politiques ne sont pas capables d'écouter cela, c'est dommage à chaque fois de leur dire : il faut aller au rapport de force", a ainsi expliqué Samuel au micro de RTL.
Pour Bilal, jeune salarié, "on a l'impression qu'il y a une certaine déconnexion par rapport à ce que je veux la population et les projets de loi. Malheureusement, c'est le rapport de force qui prime toujours", a-t-il aussi indiqué. Tous se disent ainsi prêt à soutenir les grévistes et à retourner dans la rue s'il le faut.
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