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Les infos de 5h - Manifestations du 1er mai : et maintenant, que va faire l'intersyndicale ?
Le défi de l’intersyndicale sera de rester unie alors que des divergences commencent à pointer face aux invitations de l’exécutif à reprendre le dialogue sur d’autres sujets liés au travail.
Les leaders des différentes centrales syndicales, le 6 avril à Paris.
Crédit : Thomas SAMSON / AFP
La bataille des chiffres d'abord après le défilé du 1er mai : 2,5 millions de personnes dans les rues selon la CGT, 780.000 d'après la police (dont 112.000 à Paris). C'est plus en tout cas qu'un 1er mai habituel. Les opposants à la réforme des retraites se sont mobilisés pour la 13ème fois depuis le mois de janvier. L'intersyndicale, de son côté, a défilé unie pour la première fois depuis quinze ans.
Ce mardi 2 mai à 8h30, les syndicats vont d'ailleurs se rencontrer pour discuter de la stratégie à venir. Avec une question principale : faut-il rencontrer Élisabeth Borne même si l'exécutif ne retire pas sa réforme ? La CFDT y est favorable, comme la CFTC. La position de la CGT est attendue.
Les manifestants, pour beaucoup, n'imaginent pas que le gouvernement puisse reculer. Certains d'entre eux se préparent à passer à autre chose, vers d'autres négociations.
Christine, par exemple, veut négocier "des adaptations pour des cas particuliers." Sa première idée : rouvrir le dossier des régimes spéciaux pour permettre par exemple aux éboueurs de partir plus tôt. Seconde idée : instaurer une obligation d'embauche des seniors. "Le gouvernement fait semblant de vouloir négocier. Ils ont foutu le pays dans la rue et bien ils se débrouillent", explique Isabelle, en observant les violences dans la rue.
"La société se radicalise"
Certains défilés ont en effet dégénéré dans plusieurs villes françaises : Paris, Nantes, Lyon... Selon le ministre de l'Intérieur, 300 personnes ont été interpellées, 108 policiers et gendarmes ont été blessés, dont l'un a été grièvement brûlé.
"Nous attendons des sanctions fermes contre ceux qui s'en sont pris aux policiers, aux gendarmes, aux biens publics. Je pense à Lyon par exemple où une mairie a encore été attaquée. Cette violence est de plus en plus forte dans une société qui se radicalise, notamment du fait de l'ultra gauche", a réagi Gérald Darmanin.
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Politique - François Fillon est auditionné ce mardi 2 mai par des députés dans le cadre de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale relative aux ingérences étrangères, notamment de la Russie. Depuis son élimination à l'élection présidentielle, l'ex-candidat Les Républicains a siégé un temps dans deux conseils d'administration de géants russes, dirigés par des proches de Vladimir Poutine.
Justice - L'ancien footballeur Tony Vairelles comparaît devant la cour d'appel de Nancy à partir de ce mardi 2 mai, un an après avoir été condamné avec trois de ses frères pour violences contre des vigiles à la sortie d'une discothèque en octobre 2011.
Économie - Le prix des cigarettes a augmenté depuis lundi 1er mai, entre 10 et 60 centimes d'euros pour un paquet de 20 cigarettes blondes. L'objectif premier est de faire baisser la consommation alors que le nombre de fumeurs stagne en France depuis maintenant deux ans.
