Pas de risque inutile pour la majorité. Alors qu'Élisabeth Borne doit prononcer son discours de politique générale ce mercredi 6 juillet à l'Assemblée, la Première ministre ne va pas mettre à l'épreuve son gouvernement en demandant la confiance des députés. Matignon avait, ces derniers jours, laissé entretenir le suspense, mais il paraissait déjà acté qu'Élisabeth Borne ne comptait pas tenter sa chance. Le nouveau porte-parole du gouvernement Olivier Véran l'a par ailleurs confirmé ce lundi en expliquant : "La confiance cela ne se décrète pas, cela se construit".
Car sans majorité absolue à l'Assemblée, demander ce vote de confiance aurait pu tourner au vinaigre pour la Première ministre. Il aurait fallu par exemple compter sur l'abstention des députés du Rassemblement National, et donc obtenir ce vote grâce à l'extrême droite, chose inenvisageable pour le clan d'Emmanuel Macron.
Néanmoins, la journée de mercredi à l'Assemblée ne devrait pas être de tout repos pour Élisabeth Borne. Les députés de la France Insoumis ont ainsi l'intention de déposer contre elle et son gouvernement une motion de censure, l'accusant notamment de déni de démocratie. Du côté de la majorité, la riposte est déjà prête : en 1988, Michel Rocard n'avait lui non plus pas demander de vote de confiance. À cette époque, le jeune Jean-Luc Mélenchon, alors sénateur, n'y voyait pas de problème.
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