Les infos de 18h - Macron à Vendôme : une visite sous haute surveillance

Groupe électrogène pour éviter les coupures de courant, casseroles maintenues à distance et départ en hélicoptère... Emmanuel Macron a été placé dans une bulle et sous haute surveillance pour son déplacement dans le Loir-et-Cher. 

Les casseroles ont été repoussées à une centaine de mètres à vol d'oiseaux du Président, ce qui n'a pas empêché les quelque 300 manifestants de se faire entendre et de bloquer une voie ferrée. 

Parmi eux, des syndicalistes, des communistes, des membres de la Nupes, mais aussi des personnes sans banderole, ni drapeau, comme Virginie, éducatrice spécialisée. "C'est très important de manifester notre colère auprès du roi Macron pour lui dire qu'il ne peut pas décider seul", affirme-t-elle. 

Pour Denis, la maison de santé qu'est venu visiter Emmanuel Macron n'était "pas une bonne idée", car "elle ne permet pas de lutter contre les déserts médicaux". "Il n'y a pas plus de médecins qu'il y en avait avant, ce sont juste des médecins déjà présents qui se sont rassemblés", assure-t-il. 

Un président bunkerisé

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Le chef de l'État semblait, lui, comme bunkerisé. Il n'a pas entendu les concerts de casseroles et pour éviter tout problème de coupure de courant, il s'est même déplacé avec un camion pourvu d'un groupe électrogène. 

Emmanuel Macron a réaffirmé devant le personnel qu'il fallait développer ce type de maison médicale, avant de se rendre à Thoré-la-Rochette, à une dizaine de kilomètres, où l'attendait son hélicoptère. 

Le chef de l'État n'a cependant fait aucune annonce, sinon décréter qu'il faudra dix ans au système de santé pour ne plus être saturé. 

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