"Let’s finish the job". C'était un secret de polichinelle. Joe Biden a annoncé mardi 25 avril qu'il briguait un second mandat à la tête des États-Unis, balayant les inquiétudes exprimées sur son âge. Depuis une semaine, le tout Washington bruissait de rumeurs autour de cette candidature qui a été officialisée par vidéo.
"Chaque génération a un moment où elle a dû défendre la démocratie", écrit-il sur Twitter, "pour défendre leurs libertés fondamentales. Je crois que c'est le nôtre. C'est pourquoi je suis candidat à la réélection à la présidence des États-Unis. Rejoignez-nous. Finissons le travail".
La date de mardi est loin d'être anodine. Elle marque le quatrième anniversaire, jour pour jour, de la dernière entrée en campagne de Joe Biden, lorsque le démocrate s'était lancé dans une bataille pour l'"âme de l'Amérique", et avait privé Donald Trump d'un second mandat. Si les sondages se confirment, un "remake" du duel entre les deux hommes se dessine.