Malgré les montagnes de poubelles sur les trottoirs, la mairie de Paris refuse de réquisitionner les éboueurs. Le premier adjoint d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, a tenu un point presse ce mardi 14 mars, dans lequel la municipalité s'est dit victime de la situation.
"Nous sommes victimes de l'entêtement du gouvernement", a déclaré Emmanuel Grégoire. Ce projet de loi étant par définition national, c'est une décision nationale qu'attend la mairie de Paris. Un bras de fer politique, chacun se renvoie la responsabilité des poubelles qui débordent.
La question de la réquisition des agents a été posée. "La réquisition en fonctionnerait pas", a insisté l'adjoint au maire. "On ne va pas contre le droit de grève, nous ne briserons jamais un mouvement de grève. (…) Si l'État veut réquisitionner, qu'il le fasse". Voilà comment la mairie de Paris renvoie la balle au gouvernement.
De son côté, la préfecture de Paris précise que c'est la mairie qui détient la police de la salubrité publique. C'est donc elle qui peut faire appel au privé ou réquisitionner des agents des ordures. Si rien n'est fait, le préfet peut mettre en demeure la ville de ramasser les ordures. Enfin, si cette mise en demeure n'est pas respectée, le préfet de police peut se substituer à la mairie. Derrière ces arguments juridiques, il y a une opposition politique entre la mairie et le gouvernement.
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