1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. ÉDITO - Grève des éboueurs : "À Paris, c'est la double peine", estime Alba Ventura
1 min de lecture

ÉDITO - Grève des éboueurs : "À Paris, c'est la double peine", estime Alba Ventura

Pour Alba Ventura, la grève des éboueurs contre la réforme des retraites ne va pas marcher et a une pensée pour les touristes qui visitent Paris.

À Paris, les camions poubelles ont cessé leurs tournées et trois des quatre usines d'incinération ont fermé leurs portes, lundi 6 mars, veille de la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
À Paris, les camions poubelles ont cessé leurs tournées et trois des quatre usines d'incinération ont fermé leurs portes, lundi 6 mars, veille de la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
Crédit : JOEL SAGET / AFP
UN POINT C'EST TOUT - Grève des éboueurs : "À Paris, c'est la double peine", estime Alba Ventura
00:01:32
L'invité de RTL - Alba Ventura
Alba Ventura - édité par La rédaction de RTL
Je m'abonne à la newsletter « Politique »

On sait qu'une grève du ramassage des ordures est très efficace, parce que c'est très vite insupportable, c'est moche et ça pue. Donc c'est fait pour mettre la pression, pour obtenir en général des conditions de travail plus favorables, des hausses de salaire. À Marseille, ça marche très bien, la mairie a toujours cédé aux éboueurs.

Là, ça ne va pas marcher. Les éboueurs font grève contre la réforme des retraites, mais le gouvernement ne va pas céder. Plusieurs villes de France sont touchées. À Paris, on en est à plus de 5.600 tonnes de déchets et alors dans la capitale, c'est la double peine. La maire Anne Hidalgo et ses adjoints soutiennent les grévistes, c'est "mairie solidaire". Enfin, à l'Hôtel de Ville, on n'a pas vraiment des problèmes de déchets et de puanteurs, parce que les ordures sont ramassées. 

Vous savez, cette grande idée qui consiste à couper en deux la capitale en cas de grève, une partie du ramassage est effectuée par des prestataires privés dans la moitié des arrondissements : c'est toujours les mêmes pendant huit jours. Est-ce-que quelqu'un a pensé à faire des rotations ? Non. Et aux réquisitions ? Il paraît que c'est le problème de l'État. Ok. Non parce qu'il y a le droit de grève, mais il y a aussi la question sanitaire. Et là, ça commence à être limite.

J'ai une petite pensée pour les touristes qui se sont payés une semaine de rêve à plusieurs centaines d'euros dans la ville d'Emily in Paris et qui se retrouvent au milieu des immondices et des rats. So french ! 

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien