INVITÉE RTL - Nouvelle-Calédonie : "Il faut du temps pour retrouver la sérénité", selon la porte-parole de la Gendarmerie nationale

La colonelle Marie-Laure Pezant qualifie la situation sur l'archipel de "très complexe". Celui-ci est confronté à des émeutes depuis une semaine qui ont fait six morts, dont deux gendarmes.

Une barricade sur la route à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), le 16 mai 2024

Crédit : Theo Rouby / AFP

NOUVELLE-CALÉDONIE - Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, est l'invitée de RTL Midi

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NOUVELLE-CALÉDONIE - Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, est l'invitée de RTL Midi

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Une semaine après le début des violences, Emmanuel Macron va convoquer ce lundi 20 mai à 18h30, un nouveau Conseil de défense pour tenter de trouver une issue à la crise sécuritaire et politique en Nouvelle-Calédonie.

Sur l'archipel, les blocages persistent. La situation reste tendue, malgré l'opération d'envergure conduite par les forces de l'ordre (avec plus de 600 gendarmes) pour reprendre le contrôle de la route stratégique reliant Nouméa à son aéroport international – il reste fermé aux vols commerciaux au moins jusqu'au 23 mai – et la libérer des dizaines de barrages érigés par les indépendantistes. "Les forces de gendarmerie sont extrêmement présentes pour libérer cet axe important pour l'acheminement de vivres et de médicaments pour que les barrages puissent être enlevés au fur et à mesure", indique sur RTL la colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la Gendarmerie nationale.

Cette action "doit se répéter" dans les prochains jours "pour qu'on arrive aussi à déblayer l'ensemble du matériel qui sert à ériger ces barrages", ajoute-t-elle.

"Les forces de l'ordre doivent agir de manière méthodique"

De l'aveu même du haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, des quartiers étaient "hors de contrôle" la semaine dernière. Aujourd'hui, "les tensions diminuent", assure la colonelle Marie-Laure Pezant.

Avec ces renforts, "on peut commencer à rétablir l'ordre", à voir "certains quartiers qui retrouvent le calme" et à permettre "l'acheminement d'alimentation et de biens pour la population". Et de poursuivre : "On a certaines zones qui doivent encore être sous contrôle." C'est pourquoi, d'autres renforts "sont encore en train d'être acheminés. Tant qu'il y aura des besoins, nous adaptons notre dispositif."

Car la porte-parole de la Gendarmerie nationale qualifie cette situation de "très complexe" avec "des tensions", "des jeunes notamment sur les barrages qui sont organisés et armés". Pour elle, "les forces de l'ordre doivent agir de manière méthodique. Elles sont formées pour ça. Il faut du temps pour retrouver la sérénité et du calme." Quand ? "C'est complexe de donner un délai précis. Mais toutes les forces en présence sont extrêmement engagées."

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