Carole Delga n'est "pas à vendre". Invitée de RTL ce jeudi 19 mai, la présidente socialiste de la région Occitanie a affirmé qu'elle refuserait d'être ministre du gouvernement d'Élisabeth Borne si on le lui proposait. "Je n'approuve pas le projet d'Emmanuel Macron", a-t-elle expliqué, soulignant notamment notamment son opposition à la retraite à 65 ans.
La présidente de la région Occitanie, qui a publié ce mercredi un livre sur la figure tutélaire du socialisme français intitulé Jean Jaurès, Les convictions et le courage (éditions Privat), est aussi revenu sur son initiative visant à fédérer à gauche les opposants à l'accord électoral de la Nupes pour les législatives.
"Jean-Luc Mélenchon a une vision de la politique que je ne partage pas", explique Carole Delga. "Je suis convaincue que nous devons avoir un État fort, laïc, sans aucune compromission vis-à-vis du communautarisme et je pense que l'école est une solution. Nous devons avoir une société apaisée, où la réussite passe par l'école, et une relation apaisée avec les entreprises".
Selon elle, il est urgent que "la gauche du réel" se mette au travail "en partant de la réalité du quotidien pour amener des solutions". "Nous n'avons pas assez travaillé ces dernières années. Il faut se réunir sur des axes intangibles et fondateurs avec les différentes forces de gauche, avec les intellectuels et civils de gauche qui en ont assez de Marine Le Pen et Emmanuel Macron".
"17 millions de Français ont choisi de ne pas choisir, soit par un vote blanc, soit par un vote nul. C'est une vraie remise en cause de la politique. Nous devons répondre à cette crise de confiance par l'exemplarité et la démonstration que la politique peut transformer les choses", a-t-elle affirmé.
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