Visite de l'Élysée, puis du village de la Mongie dans les Pyrénées, lieu d'enfance d'Emmanuel Macron… Depuis le 6 mai, le président chinois Xi Jinping est en visite d'État en France. "On peut tout à fait recevoir le président chinois en France, mais on ne le traite pas en ami", s'indigne Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux élections européennes sur RTL ce mardi 7 mai. "C'est l'homme qui a comme stratégie de ratiboiser notre production", rappelle le député.
"C'est un homme qui a orchestré la déstabilisation de nos démocraties pendant la pandémie. C'est un homme qui essaye d'acheter des dirigeants français pour promouvoir les intérêts chinois. C'est un homme qui orchestre des attaques de hackers", énumère-t-il.
Et le candidat du PS-Place publique a bien des exemples dans sa liste. Le chef d'État chinois est aussi "l'homme qui déporte les Ouïghours, qui réprime les Hongkongais, et qui réprime les Tibétains", également le "principal soutien de la guerre de Vladimir Poutine qui menace l'ensemble du continent européen", soutient le député.
Pour Raphaël Glucksmann, établir "un rapport de force" ne veut pas dire "amener le chef d'État dans le village de la grand-mère". "Emmanuel Macron a tenté cette diplomatie narcissique de 'je flatte le tyran', avec Vladimir Poutine pendant cinq ans (...) Et tout cela s'est conclu par quoi ? Par l'invasion de l'Ukraine et les menaces de plus en plus fortes sur nos démocraties", alerte le candidat sur RTL.
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