"Casser la baraque". Ignorés par le gouvernement, les syndicats, en particulier la CGT haussent le ton. Ce mardi 7 mars, les différentes organisations appellent tous les secteurs sur l'ensemble du territoire à faire grève et à sortir dans la rue. L'objectif affiché par les organisateurs est toujours de faire pression sur le gouvernement, mais cette fois-ci, les syndicats menacent d'actionner le levier économique en bloquant le pays, notamment grâce à une grève reconductible.
Invité de RTL Midi ce vendredi 3 mars, Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de l'Union départementale de la CGT du Nord, portent les revendications des opposants au texte, et explique ce passage à la vitesse supérieure. Deux mois après le début du mouvement, le gouvernement peut-il toujours faire marche arrière ?
Quelle que soit la réponse, Jean-Paul Delescaut porte la détermination de l'union syndicale, qui porte en elle l'espoir de faire reculer le gouvernement. "Tout bloquer", c'est l'ambition qu'il porte. "Puisqu'on a un gouvernement qui n'écoute pas et qui n'entend pas les revendications des travailleurs", appuie-t-il. Le discours est certes offensif, mais le secrétaire général l'affirme, il est nécessaire de passer à la vitesse supérieure et de "proposer la grève dans les entreprises" et d'organiser des "points de blocage".
Ce soignant de l'hôpital de Valenciennes est persuadé que "le gouvernement est irresponsable. Ses ministres et son président sont irresponsables parce qu'ils n'écoutent pas".
Il faut "appuyer où ça fait mal", résume Jean-Paul Lescaut. Selon lui, le gouvernement entendra les revendications de l'opposition si l'on l'oblige économiquement à le faire. "On va appuyer sur le bouton économique", assure-t-il. Les agriculteurs, mis à l'honneur au Salon internationa de l'agriculture, qui se tient porte de Versailles à Paris, le responsable de la CGT les enjoint à rejoindre le mouvement. "L'ensemble des travailleurs se battent aujourd'hui contre la réforme des retraites", assure-t-il.
Son camarade, Emmanuel Lépine, le secrétaire général de la CGT Chimie, a tenu un discours similaire en affirmant vouloir "mettre l'économie française à genoux". Une phrase choc, mais Jean-Paul Delescaut le martèle que ce "qui devrait choquer", ce ne sont pas les propos de son camarade, mais l'absence de considération d'Emmanuel Macron. "Est-ce que le président est venu envers ses salariés pour dire 'je vous ai entendus ?'", interroge-t-il.
Alors, pour être entendu, Jean-Paul Delescaut et l'ensemble des syndicats seront présents le 7 mars prochain, avant de possibles grèves reconductibles et, à terme, de possibles pénuries d'essence notamment et un blocage du pays.
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