Il veut mettre l'économie au service de la population et non au profit d'intérêts privés. Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste Philippe Poutou a réaffirmé sa vision de l'économie au micro de la matinale de RTL ce mercredi 30 mars. Pour l'ancien ouvrier de Ford, "on parle beaucoup des ultra-riches parce que c'est plus facile à voir quand on est milliardaire ou millionnaire, mais le vrai problème, c'est la pauvreté, parce que la richesse se fait sur le dos des autres".
Aussi, s'il est élu président de la République, le candidat trotskiste entend limiter les plus gros salaires à 5 fois le montant du Smic, soit environ 8.000 euros bruts mensuels. "Des millions de gens vivent sous le seuil de pauvreté. C'est le résultat d'une société qui permet à des gens de s'enrichir sur leur dos. Les ultra-riches volent l'argent de la collectivité", estime-t-il.
Philippe Poutou entend aussi "socialiser" des pans entiers de l'industrie "avec des expropriations, afin de mettre l'économie au service de la population, dans une logique collective et non capitaliste, afin de ne pas raisonner pour des intérêts privés mais pour l'ensemble de la population", a-t-il expliqué, citant notamment l'industrie pharmaceutique et le secteur bancaire qui correspondent à "des besoins vitaux de la population".
Le candidat a par ailleurs promis que "les choses changeraient radicalement" sur le front du pouvoir d'achat s'il venait à accéder à l'Élysée, évoquant la création d'"un service public de l'énergie" et "la nationalisation d'une entreprise comme Total" pour maîtriser les prix de l'énergie. Il a également estimé qu'on ne peut pas vivre correctement en-dessous d'un salaire net à 1.800 euros et qu'il faudrait "assurer à l'ensemble de la population un revenu au moins égal à ce seuil.
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