Une "aide à mourir" mais "sous conditions strictes". Dans un entretien accordé à La Croix et Libération, Emmanuel Macron a annoncé dimanche 10 mars qu'un projet de loi serait présenté en avril en Conseil des ministres, en vue d'une première lecture en mai à l'Assemblée nationale.
"Cette loi est attendue par beaucoup de Français", estime Sébastien Chenu sur RTL. "J'ai le sentiment que le président de la République aborde le sujet peut-être par la mauvaise porte d'entrée", nuance le vice-président du Rassemblement national. "Au RN, on pense que ce sujet grave doit d'abord être abordé à travers la politique des soins palliatifs". Notant que chaque département n'est pas pourvu d'unité spécialisée. Pour le député du Nord, "en traitant la problématique de la souffrance et donc de l'accompagnement via les soins palliatifs, on peut ensuite avancer sur la fin de vie et se poser la question de la nécessité d'une loi".
Il aurait donc aimé que le chef de l'État "mette les moyens" sur ce sujet-là comme sur celui "de la santé mentale, de la gynécologie", qui sont "les parents pauvres de la santé". "On a l'impression que le président aborde ces sujets-là pour en faire un trophée. Je suis convaincu que cela ne peut pas résoudre tous les problèmes."
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