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Johanna Rolland à la sortie de Matignon, ce 17 septembre.
Crédit : Telmo Pinto / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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Entre une rencontre avec Sébastien Lecornu à Matignon et une journée de grève nationale, Johanna Rolland, maire PS de Nantes (Loire-Atlantique), était invitée au micro de RTL, ce mercredi 17 septembre. La numéro 2 du Parti socialiste a indiqué n’avoir eu aucune réponse de la part du Premier ministre lors de cette discussion.
"Monsieur le Premier ministre, est-ce que oui ou non, vous allez poser un acte fort, en matière de justice fiscale pour les Françaises et les Français ?", a-t-elle demandé à Sébastien Lecornu, aux côtés d’Olivier Faure, de Boris Vallaud et Patrick Kanner. "Monsieur le Premier ministre a parlé de rupture. Les mots, c'est bien, mais ce que les Françaises et les Français attendent, ce sont des actes. Ils ont besoin de voir que les choses changent vraiment. Pour l'instant, nous n'avons pas vraiment de réponse de la part du Premier ministre", regrette-t-elle.
"Sur la taxe Zucman, il ne répond pas. Sur ce que nous proposons sur les sujets écologiques, où il y a quand même eu un recul totalement surréaliste dans ce pays, à ce stade, il ne répond pas. Maintenant, à lui de dire ce qu'il est prêt à prendre. Il ne pourra pas satisfaire et Bruno Retailleau et les socialistes, ça n'existe pas. À un moment, il faut choisir une ligne politique", a fustigé Johanna Rolland.
La maire de Nantes assure que le PS n’est "pas allé négocier", mais annoncer ses propositions "sur la justice fiscale, la justice sociale et la justice écologique". "Nous avons aujourd'hui posé nos cartes sur la table. Nous, on a abattu notre jeu. On a dit ce qu'on voulait, on a dit ce qu'on voulait pour la France et les Français. Et maintenant, c'est au Premier ministre de le faire. Nous, on ne joue pas, justement. Pourquoi ? Parce que derrière, c'est l'avis de celles et ceux qui nous écoutent. Ça, c'est un enjeu", juge l’édile.
Pour Johanna Rolland, "si Monsieur le Premier ministre prenait le même chemin que son prédécesseur. Je le dis sans détour : les mêmes causes produiraient les mêmes effets et alors, pour le Parti socialiste, ce serait la censure". Pour autant, elle indique que le PS "ne revendique et n’espère pas" une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale.
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