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Patrick Kanner élu chef de fil socialiste pour les Régionales dans les Hauts-de-France
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
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Après avoir reçu les syndicats, Sébastien Lecornu rencontrait les partis d’opposition ce mercredi 17 septembre. Le Premier ministre a reçu les partis de gauche, à l’exception de LFI. Quatre représentants du PS ont tenté de le convaincre de suivre la voie de la gauche pendant leur rendez-vous d’une heure et demie : Olivier Faure (premier secrétaire du PS), Boris Vallaud (président du groupe PS à l’Assemblée), Johanna Rolland (maire PS de Nantes) et Patrick Kanner (président du groupe socialiste au Sénat).
Les quatre personnalités sont arrivées confiantes à leur rendez-vous à Matignon après la parution d’un sondage (Ifop pour le PS), le matin même, montrant que les Français étaient majoritairement favorables à huit mesures du PS. "Nous avons rappelé nos priorités, qui sont d’ailleurs largement soutenues par les Français", a expliqué Patrick Kanner à notre micro après le rendez-vous. Ils seraient arrivés avec plusieurs grandes lignes à aborder, mais "monsieur Lecornu ne nous a répondu sur rien", assure-t-il.
Mais de quoi ont-ils parlé pendant plus d’une heure ? "Il nous a présenté sa manière de gouverner", avec par exemple sa volonté d’éviter "l’utilisation du 49.3".
La question de la composition du futur gouvernement est centrale dans les consultations opérées par le Premier ministre. Des ministres socialistes pourraient-ils faire partie d’une coalition avec le bloc central, et peut-être même les Républicains ? "Il a évoqué cette fable de socialistes qui pourraient devenir ministres", mais "il sait très bien qu’aucun socialiste, engagé dans le PS, ne rentrera au gouvernement", insiste Patrick Kanner. "Nous ne sommes pas dans une logique de coalition", ajoute le sénateur. "Nous n’avons pas bâti ensemble un projet politique comme ça peut exister dans d’autres démocraties et je pense en particulier à l’Allemagne.
Patrick Kanner explique tout de même que la censure n’est pas une option que le PS envisage d’office, à la déclaration de politique générale, mais que "ça va être compliqué quand même de lui donner notre confiance". "Nous avons 15 jours pour avancer", conclut-il.
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