Qui sont les casseurs qui se sont opposés aux forces de l'ordre sur les Champs-Élysées, lors de l'acte II des "gilets jaunes" ? Laurent Nuñez explique à l'antenne de RTL, que "103 personnes ont été placées en garde à vue, à la suite des débordements".
Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur indique que "dès le départ, dès 10h30, nous avions un barrage au bas des Champs-Élysées qui visait à protéger le périmètre de la manifestation interdite. Donc tout ce qui était aux alentours de la place de la Concorde".
Il ajoute : "On a vu arriver 1.000, puis 2.000, puis 3.000 personnes sur ce barrage de manière extrêmement violente, prenant à partie les forces de l'ordre. Ils ont été contraints à dégager les manifestants qui ont immédiatement érigé une barricade. Sur cette première phase de l'action, on constate qu'il y a 200 à 300 militants ultradroite qui sont les instigateurs de cette première attaque violente des forces de l'ordre".
On est bien sur une première série de violences incitée par l'ultradroite
Laurent Nuñez "persiste et signe" par rapport aux propos tenus la veille par Christophe Castaner : "On est bien sur une première série de violences incitée par l'ultradroite". Pour lui, ce schéma est assez "classique". Les membres de l'ultradroite sont "présents au début des manifestations, puis ils disparaissent très rapidement, de sorte que dans les 103 interpellés il n'y a pas de gens de l'ultradroite".
Y avait-il des membres de l'ultragauche au sein de la manifestation des "gilets jaunes" ? "On ne peut pas exclure qu'en fin de manifestation, il y a des gens de l'ultragauche mais ça doit être confirmé", a répondu Laurent Nuñez sur RTL.
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