"Faire un profit sur la dernière demeure de papa ?" : sur RTL, Alain Fabien Delon s'oppose à la vente de Douchy

La résidence de Douchy, dernière demeure d'Alain Delon, est au centre d'un conflit familial depuis le décès de l'acteur. Situé à 1h30 de Paris, dans le Loiret, ce domaine de 120 hectares abrite la sépulture d'Alain Delon.
Pour Alain Fabien, ce lieu a une valeur symbolique et sentimentale, ce qui le pousse à s'opposer aux exécuteurs testamentaires, ainsi qu'à sa sœur et son frère, qui envisagent de vendre la propriété.

"Ça me pose un énorme problème. S'il a été enterré là-bas, c'est qu'il se disait bien qu'il resterait là-bas toute sa vie et que ses enfants s'en occuperaient, ou du moins un. Mais comment est-ce qu'on peut vouloir faire un profit sur la dernière demeure de papa ? Je n'arrive pas à le comprendre. C'est quelque chose qui me fait vraiment beaucoup de mal", confie-t-il au micro de RTL.

Il y a d'autres gens qui s'enrichissent de cette situation

Alain Fabien Delon

Alain Fabien Delon dénonce également l'attitude des exécuteurs testamentaires, qu'il accuse de vouloir faire un profit personnel. "Il y en a trois qui ont été désignés suite à ce nouveau testament alors qu'en 2015 il n'y en avait pas. Il y a d'autres gens qui s'enrichissent de cette situation, des gens peut-être qui auraient envie de vendre des biens immobiliers pour s'enrichir sur des transactions", estime-t-il.

Cette situation renforce sa détermination à contester le testament de 2022. "Je pousse pour l'indignité successorale de ma sœur. Je n'ai pas envie qu'elle touche quoi que ce soit, ni même un centime", affirme-t-il.

Une propriété difficile à entretenir

Selon les journalistes Laurence Pieau et François Vignolle, auteurs du livre Les derniers jours du Samouraï, publié chez Robert Laffont, le domaine vaudrait entre 5 et 10 millions d'euros. Ils décrivent la propriété comme comprenant "trois piscines, une salle de cinéma, un stand de tir, des dépendances, une salle de jeux et un lac".

D'après Bernard Pascuito, journaliste et auteur de la biographie Delon, une vie aux aguets, l'entretien d'une telle demeure couterait "15.000 euros par mois".