La première avait tourné au fiasco, la seconde n'aura pas lieu. La venue d'une délégation de "gilets jaunes" à l'hôtel de Matignon prévue ce mardi 4 décembre dans l'après-midi a été annulée. La veille déjà, un seul membre des "gilets jaunes" se disait prêt à répondre favorablement à l'invitation d'Édouard Philippe. Plusieurs de ses camarades évoquaient des "raisons de sécurité", affirmant essuyer des menaces. Tel est le cas notamment de Jacline Mouraud, à l'origine du mouvement.
Le moratoire sur la hausse de la contribution climat énergie (CCE) ou taxe carbone, qui devait augmenter au 1er janvier, était la principale demande de la plupart des chefs de partis politiques reçus lundi 3 décembre à Matignon. L'abandon de la hausse des taxes est la première demande du mouvement des "gilets jaunes", parmi d'autres revendications fiscales, salariales ou sur le train de vie de l'État notamment.
Sans avoir été reçus, les "gilets jaunes" peuvent se féliciter d'avoir été au moins un peu entendus, puisque le Premier ministre va annoncer ce mardi 4 décembre un moratoire sur la hausse de la taxe sur les carburants prévue le 1er janvier. L'objectif : tenter d'apaiser la crise des "gilets jaunes", ont indiqué des sources gouvernementales à l'AFP. Cette suspension de plusieurs mois doit être assortie d'autres mesures d'apaisement, selon ces sources. Sollicité par l'AFP, Matignon a simplement indiqué que le chef du gouvernement s'exprimerait publiquement dans la journée.
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