Emmanuel Macron promet de l'argent, des débats et de la méthode aux gilets jaunes. L’Élysée a bougé quelque peu jeudi 22 novembre en annonçant de nouvelles mesures, qui seront présentées la semaine prochaine, mais au gouvernement certains continuent d'insister pour qu'il reste ferme sur le principe de la transition écologique.
L'exécutif réfléchit à une façon de réinstaurer le dialogue. L’idée, pas encore aboutie, serait de territorialiser le débat, de le décentraliser, en organisant, pourquoi pas, des rencontres en régions. À l’Assemblée nationale, on le sait, au sein de la majorité, des voix s’élèvent pour demander plus d’accompagnement social des Français dans la transition écologique, plus de compassion d’une manière générale. Au gouvernement, on s’accroche surtout à l’idée qu’il ne faut surtout pas reculer sur le principe de la hausse de la taxe carbone.
Un ministre auquel je demandais jeudi 22 novembre ce que pouvait, ce que devait, faire le gouvernement pour se sortir de l’impasse - faut-il par exemple renoncer à la nouvelle hausse de la taxe carbone début janvier, comme le réclame l’opposition ? - soutenait qu’il ne fallait en aucun cas reculer à ce sujet. "Ce n’est pas envisageable", m'a-t-il répondu.
Et pour s’en convaincre, de convoquer le président de la République lui-même : "Je me souviens parfaitement d’avoir entendu Emmanuel Macron déclarer, au début de son quinquennat, qu’il fallait s’attendre à une chute de sa popularité. Cependant, avait expliqué Emmanuel Macron en substance, "parmi les items - en d’autres termes, parmi ses traits d’image dans l’opinion - il y en a un seul qui me tient à cœur, c’est la détermination. Celui là, je ne veux pas qu’il chute".
En début de semaine, je vous parlais de l’option François-Xavier Bellamy pour mener la liste des Républicains aux européennes. Le jeune philosophe jouit d’un succès d’estime dans les milieux intellectuels, mais il reste quasi inconnu du grand public. Il est élu au conseil municipal de Versailles mais n’a presque aucune expérience au niveau politique national.
Un pari auquel très peu s’attendaient dans le parti, donc, avant que le Journal du Dimanche ne l’évoque la semaine dernière. Une "option (effectivement) envisagée", selon un proche de Laurent Wauquiez jeudi 22 novembre. Devenu député européen en juin 2017 à la faveur d’un départ dans les rangs de LR, un autre jeune, le quadra Geoffroy Didier, ne dirait pas non... "Si on me le demande, je ne me déroberai pas", confie-t-il en privé.
Alors que l’ex vice-président du parti Louis Aliot a officiellement annoncé qu’il ne serait pas tête de liste pour les élections européennes… - il était considéré comme le favori, avec Nicolas Bay.. - le nom de Jordan Bardella, 23 ans seulement, porte-parole du Rassemblement national, a commencé à circuler, comme l'expliquait L'Obs jeudi 22 novembre.
"Jordan est un type du 93 (Seine-Saint-Denis), un populo qui peut parler aux gens", dit un membre du Rassemblement National ce matin dans L’Opinion. Il souligne aussi un autre avantage : le jeune homme n’est pas mis en cause judiciairement dans l’affaire des assistants parlementaires européens qui touchent de nombreux cadres du parti... Marine Le Pen est en tout cas censée faire une proposition au bureau exécutif de son parti dans les jours qui viennent.
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