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Édouard Philippe à Matignon, le 4 avril 2017
Crédit : GERARD JULIEN / AFP
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"Novembre devait être le début des résultats". Voilà ce que l’on soupire rue de Varenne depuis samedi, en allusion notamment à la disparition des cotisations sociales pour les salariés, visible sur les fiches de paye depuis le mois d’octobre, et surtout à son effet escompté sur le moral des Français.
Pour l’entourage du Premier ministre, le mouvement des gilets jaunes, un mouvement certes disparate mais "motivé", tombe particulièrement mal, politiquement, pour l’exécutif. Lundi à Matignon on faisait même cet aveu : "On s’aperçoit que 5 euros d’APL en moins font plus d’effet que 20 euros de taxe d’habitation en moins !" Tout comme à l’Élysée, c'est un problème de ressenti, de perception que l’on déplore.
"Renoncer à notre ambition nous ferait perdre sur les deux tableaux, l’ardeur réformatrice ET ceux qui la combattent" explique-t-on autour d’Édouard Philippe. D’où sa prise de parole dimanche soir sur France 2. "Il fallait s’adresser à ceux qui se sont manifestés ET à ceux qui n’ont pas manifesté". Les critiques le disent trop "droit dans ses bottes", son équipe persiste: "Il y a toujours un moment de vérité à Matignon. Il y a un truc qu’on n’a jamais utilisé, c’est la constance."
À Matignon, on vante les mérites de la ministre des Transports. Une ministre certes discrète, pas très politique, mais qui se "déploie", qui va sur le terrain et consulte beaucoup les maires, nous dit-on.
Alors que beaucoup reprochent à cet exécutif de ne pas comprendre les questions territoriales, Elisabeth Borne aurait une véritable conscience de la nécessité de mener une politique de "désenclavement", sujet sur lequel elle tient un "discours relevé" : "elle a très bien compris qu’il y a des choses que les gens attendent depuis des dizaines d’années".
Le cabinet du Premier ministre compte beaucoup d’ailleurs sur les effets du PPE, à venir et sur la loi mobilité. La mobilité,sujet clé pour remédier à la fameuse "fracture territoriale" française, dont on se plaît aussi à rappeler au gouvernement qu’elle est en grande partie de la responsabilité des régions. Certains présidents, comme vous le savez, ont soutenu le mouvement par leur présence ce week-end, comme Laurent Wauquiez et Hervé Morin.
À trois jours de sa première prise de parole depuis sa démission du gouvernement, Nicolas Hulot a été vu hier soir dînant avec la maire de Paris Anne Hidalgo. Le dîner s'est déroulé au Récamier, un restaurant dans le 7ème arrondissement de la ville. Le genre d'établissement où l’on va pour ne pas passer inaperçu, surtout lorsqu’on est une personnalité politique.
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