"Les violences ne sont pas le fait des militants, des adhérents ou des salariés". La mise au point est signée Yves Veyrier, de Force ouvrière (FO). Si le Secrétaire général du syndicat se dit "évidemment'" inquiet alors que des centaines de "black blocs" et d'ultra-jaunes sont attendus en marge des manifestations pour la Fête du travail, il regrette que cela "brouille le message".
"Il est clair que ça ne sert pas la cause que représente le 1er mai pour les syndicats", a-t-il ajouté, rappelant que manifester le 1er mai, c'est afficher "la solidarité au point international, entre les travailleurs du monde entier (...) et au niveau national".
Pour Yves Veyrier, "la violence est l'arme du faible", et il "invite les salariés à nous rejoindre afin que le nombre l'emporte".
Des manifestations syndicales et "gilets jaunes" sont prévues un peu partout en France pour cette fête du travail qui risque une fois de plus d'être gâchée par des radicaux promettant une "journée d'Apocalypse", que l'exécutif espère éviter avec un sérieux dispositif sécuritaire.
>> Suivez la journée de mobilisation en direct.
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