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Européennes : pourquoi les sondages n'ont pas pu prévoir certains résultats ?

ÉCLAIRAGE - Hausse de la participation, l'effondrement des Républicains, très bon score des écologistes ... Pourquoi les sondages n'avaient pas prévu ces phénomènes des élections européennes ?

Une femme vote au Touquet dimanche 26 mai 2019.
Une femme vote au Touquet dimanche 26 mai 2019.
Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP
Européennes : pourquoi les sondages n'ont pas pu prévoir certains résultats ?
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Européennes : pourquoi les sondages n'ont pas pu prévoir certains résultats ?
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Yves Calvi_
Yves Calvi - édité par Cassandre Jeannin

Si le duel Emmanuel Macron et Marine Le Pen était prévisible, la participation, l'effondrement des Républicains et le très bon score de Yannick Jadot ont pris de cours. Jérome Fourquet, directeur du département Opinion à l'Ifop, auteur de L'archipel Français aux éditions du Seuil, nous éclaire sur les sondages autour des élections européennes. 

"Les sondages sont une photographie à un instant donné et apparemment il s'est passé des choses dans la dernière ligne droite", indique-t-il. Il y a eu "d'abord un sursaut de participation" qui s'est décidé "dans les dernières 24 ou 48 heures" avant le scrutin. Avec une abstention de près de 50 %, chaque point de participation gagné, va vous faire bouger l'état de la photographie". "Un point pour une élection présidentielle c'est 350.000 électeurs", pour les Européennes "c'est 200.000", explique-t-il.  

Il y a eu "une prise de conscience de environnementale [...] qui s'est traduit dans les urnes en faveur des écologistes". Cela explique pourquoi le score de Yannick Jadot est aussi élevé. "Les Européennes réservent à chaque fois des surprises", déclare Jérome Fourquet. 

La France est fracturée

On peut constater "une fracturation" de la France, "avec une opposition quasiment terme à terme entre En Marche et le Rassemblement national", indique-t-il. "Les milieux populaires ont très fortement voté pour le Rassemblement national alors que les catégories aisées ont massivement soutenu la liste du Président", précise Jérôme Fourquet. 

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"Le vieux clivage gauche-droite n'a pas dit son dernier mot mais apparaît très très démonétisé [... ] puisqu'ils font à deux 14 % des voix seulement", estime-t-il. "Néanmoins, le clivage Rassemblement national - En Marche" est moins "puissant que ne l'était celui entre la gauche et la droite", "donc la lisibilité est beaucoup plus compliqué aujourd'hui qu'hier", explique-t-il. 

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