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Emmanuel Macron veut un "gouvernement d'intérêt général" et fustige un "front antirépublicain"

Après la motion de censure contre le gouvernement Barnier, Emmanuel Macron a indiqué, jeudi 5 décembre, qu'il nommerait un nouveau Premier ministre "dans les prochains jours".

Emmanuel Macron, le 5 décembre 2024.
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
La rédaction numérique de RTL
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Ce que nous savons pour l'instant
  • L'Assemblée nationale a voté la censure du gouvernement Barnier mercredi soir. Elle a été adoptée à 331 voix pour. Michel Barnier a présenté sa démission à Emmanuel Macron, jeudi 5 décembre.
  • Lors de son allocution, jeudi 5 décembre, Emmanuel Macron a dit qu'il exercerait son mandat jusqu'à son terme. Un nouveau Premier ministre sera nommé "dans les prochains jours" et une loi de finances spéciale sera déposée avant la mi-décembre.
  • Selon les informations de RTL, les représentants des différentes forces politiques du Parlement seront reçus à l'Élysée vendredi 6 décembre au matin.
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Emmanuel Macron ne démissionnera pas

"Le mandat que vous m'avez démocratiquement confié est un mandat de cinq ans et je l'exercerai pleinement jusqu'à son terme. ma responsabilité exige de veiller à la continuité de l'Etat, au bon fonctionnement de nos institutions, à l'indépendance de notre pays et à votre protection à tous", a assuré Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron nommera un Premier ministre dans les prochains jours

"Je nommerai dans les prochains jours un Premier ministre, je le chargerai de former un gouvernement d'intérêt général représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement", a indiqué Emmanuel Macron lors de son allocution jeudi 5 décembre.

"Le Premier ministre aura à mener ses consultations et former un gouvernement resserré [...] Sa priorité sera le budget. Une loi spéciale sera déposée avant la mi-décembre au Parlement. Cette loi temporaire permettra [...] la continuité des services publics et de la vie du pays", a-t-il ajouté.

Le nom du prochain Premier ministre ne sera pas connu jeudi soir

Le nom du prochain Premier ministre ne sera pas annoncé jeudi soir par Emmanuel Macron lors de son allocution a indiqué un proche du président.

Lors de sa prise de parole, le président pourrait revenir sur la motion de censure. Il ciblera également les extrêmes qui, selon ses proches, se sont alliés dans une forme d'arc anti-républicain. Le chef de l'État voudra également donner son positionnement politique.

Le président a "pris acte" de la démission de Michel Barnier

Selon un communiqué de l'Élysée, Michel Barnier a remis la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, jeudi 5 décembre, qui en a pris acte. Le Premier ministre "assure, avec les membres du gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement", détaille le communiqué.

Le protocole vie chère "suspendu" en Martinique après la censure

Le ministre démissionnaire des Outre-mer François-Noël Buffet a indiqué jeudi 5 décembre que le protocole pour lutter contre la vie chère en Martinique était "suspendu" après la censure du gouvernement Barnier.

"Nous ne serons jamais en capacité d'avoir effectivement -20%, au 1er janvier 2025, sur les 6.000 produits qui étaient prévus", a-t-il expliqué dans un entretien au journal Ouest-France. La diminution voire la suppression de la TVA est également remise en cause, a ajouté le ministre, soulignant : "puisque ce n'est pas voté, cela ne s'applique pas".

Lucie Castets "choquée" par les propos d'Emmanuel Macron

Lucie Castets, candidate en juillet du Nouveau front populaire pour Matignon, a réagi, jeudi 5 décembre, à l'allocution d'Emmanuel Macron dans laquelle il a dénoncé "un front antirépublicain". "Je suis extrêmement choquée par le fait que le président de la République déclare que les forces de gauche, qui ont voté pour la censure, ont créé un front antirépublicain, quand on se souvient comment ont été élus beaucoup de députés macronistes, grâce au barrage républicain", a-t-elle affirmé en marge d'un déplacement à Tours.

"Nous nous opposerons à un Premier ministre de gauche", assure Marine Le Pen

Invitée de CNews, jeudi 5 décembre, Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée, a assuré que le RN s'opposerait à un Premier ministre de gauche. "Nous l'avons dit très clairement [...] Il n'y aura pas de Premier ministre du Nouveau front populaire", a-t-elle affirmé.

"Quand vous votez ça ne change rien", regrette Louis Boyard

"La question de son départ se pose dix fois plus qu'avant son allocution", a affirmé Louis Boyard, interrogé sur RTL jeudi 5 décembre, après la prise de parole d'Emmanuel Macron. "Une allocution d'un président de la République pour nous annoncer un gouvernement qui refera exactement ce qu'a tenté Monsieur Barnier, ça ne me paraît pas apporter de la stabilité", a-t-il ajouté.

"Le cœur du problème, c'est qu'on n'a plus le droit de voter dans ce pays, ou quand vous votez ça ne change rien que vous soyez citoyens ou députés, parce qu'à la fin, on ne prend pas en compte le résultat des élections", a-t-il déploré.

Le RN ne censurerait pas François Bayrou à la tête du gouvernement

"Nous ne sommes pas pour une censure a priori", a affirmé Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national, invité de RTL, jeudi 5 décembre. "Sauf un cas improbable où il arrive avec Monsieur Mélenchon ministre de l'Intérieur, mais a priori non", a-t-il développé.

Emmanuel Macron a "semé le chaos", estime Patrick Kanner

Emmanuel Macron est "l'homme qui a semé le chaos depuis la dissolution", a assuré Patrick Kanner, président du groupe PS au Sénat, invité de RTL jeudi 5 décembre. "Si nous avons voté la censure [...] c'est parce que le bilan pose quelques difficultés sur le plan économique et social, avec un accroissement des inégalités comme jamais dans notre pays", a-t-il argumenté. "Nous voulions passer un message par cette censure : dire 'votre politique ne fonctionne pas'".

Que se passerait-il en cas de démission du président ?

Emmanuel Macron a répété lors de son allocution jeudi 5 décembre qu'il n'allait pas démissionner. "J'ai été élu deux fois par le peuple français. J'en suis extrêmement fier et j'honorerai cette confiance avec toute l'énergie qui est la mienne jusqu'à la dernière seconde pour être utile au pays", a-t-il affirmé.

En cas de démission du président, le président du Sénat assure l'intérim en attendant une prochaine élection présidentielle. Selon l'article 7 de la Constitution, ce scrutin doit être organisé dans un délai entre 20 et 35 jours à partir du moment où il y a vacation.

Emmanuel Macron doit "s'en aller", affirme Jean-Luc Mélenchon

"Ce n'est pas Monsieur Barnier qui a été censuré [...] C'est Monsieur Macron qui a été censuré", a affirmé Jean-Luc Mélenchon, invité de TF1, jeudi 5 décembre. "Il doit s'en aller pour que le peuple puisse de nouveau voter", a-t-il demandé.

Le discours de Macron était "creux et prétentieux", selon Jean-Luc Mélenchon

Invité de TF1 jeudi 5 décembre, Jean-Luc Mélenchon a réagi à l'allocution d'Emmanuel Macron. "J'ai entendu un bavardage creux et prétentieux", a-t-il commenté. "S'il y a eu censure, c'est parce qu'il y a eu 49.3 [...] ça s'appelle la vie du Parlement et c'est ce que Monsieur Macron vient de qualifier d'anti-républicain", a-t-il expliqué.

Un nouveau budget sera préparé en début d'année

Le nouveau gouvernement préparera un budget en début d'année. "C'est nécessaire pour protéger les Français des hausses d'impôts mécaniques liées à l'inflation, parce que je refuse que les Français paient la facture de cette censure", a expliqué Emmanuel Macron lors de son allocution, jeudi 5 décembre.

INFO RTL : Les présidents des différents groupes reçus à l'élysée vendredi

Selon une information de RTL, Emmanuel Macron recevra vendredi 6 décembre les représentants des différentes forces politiques représentées au Parlement a l´Élysée. Dans le détail, le chef de l’État recevra les chefs de groupes parlementaires et patrons du bloc central (Renaissance, Horizons, MoDem…), du Parti socialiste puis des Républicains.

Emmanuel Macron rejette la responsabilité de la censure

Le gouvernement de Michel Barnier "a été censuré parce que l'extrême droite et l'extrême gauche se sont unis dans un front anti-républicain", a indiqué Emmanuel Macron lors de son allocution jeudi 5 décembre.

"Certains sont tentés de me rendre responsable de cette situation, c'est beaucoup plus confortable [...] Je n'assumerai jamais l'irresponsabilité des autres et notamment des parlementaires qui ont choisi en conscience de faire tomber le budget et le gouvernement de la France à quelques jours des fêtes de Noël", a ajouté le président.

Emmanuel Macron ne démissionnera pas

"Le mandat que vous m'avez démocratiquement confié est un mandat de cinq ans et je l'exercerai pleinement jusqu'à son terme. ma responsabilité exige de veiller à la continuité de l'Etat, au bon fonctionnement de nos institutions, à l'indépendance de notre pays et à votre protection à tous", a assuré Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron nommera un Premier ministre dans les prochains jours

"Je nommerai dans les prochains jours un Premier ministre, je le chargerai de former un gouvernement d'intérêt général représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement", a indiqué Emmanuel Macron lors de son allocution jeudi 5 décembre.

"Le Premier ministre aura à mener ses consultations et former un gouvernement resserré [...] Sa priorité sera le budget. Une loi spéciale sera déposée avant la mi-décembre au Parlement. Cette loi temporaire permettra [...] la continuité des services publics et de la vie du pays", a-t-il ajouté.

EmmanUEL mACRON remerciE mICHEL bARNIER

Lors de son allocution jeudi 5 décembre, Emmanuel Macron a remercié Michel Barnier, dont le gouvernement a été censuré la veille, pour "le travail qu'il a accompli pour notre pays, pour son dévouement et pour sa pugnacité".

53% des Français approuvent cette censure

53% des Français approuvent cette motion de censure selon Jean-Daniel Lévy, directeur délégué d'Harris Interactive France, invité de RTL jeudi 5 décembre. Il a indiqué que l'avis des Français sur une approbation d'une motion de censure avait été demandé cinq jours plus tôt et que le résultat était similaire. "Les jeux semblaient faits depuis longtemps", a-t-il expliqué.

Bruno Retailleau exclut de travailler avec un Premier ministre de gauche

Dans un entretien publié jeudi 5 décembre par Le Figaro, le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, se dit "prêt à continuer et terminer [s]on travail à Beauvau". Il exclut cependant de collaborer avec "un Premier ministre de gauche". "Le mélenchonisme, c'est la gauche la plus archaïque d'Europe", a-t-il ajouté. Au lendemain d'une censure historique, Bruno Retailleau a plaidé pour un Premier ministre de droite "parce que la France est à droite".

Retailleau, Cazeneuve, Pécresse... Le gouvernement imaginé par Franz-Olivier Giesbert

Pour constituer le nouveau gouvernement, "la solution idéale, c'est d'avoir un peu tout le monde", a expliqué l'éditorialiste Franz-Olivier Giesbert, invité de RTL jeudi 5 décembre. Selon lui, Michel Barnier avait fait l'erreur de ne pas choisir de "grandes gueules". "Je crois qu'il faut mettre toutes les grandes gueules dans ce gouvernement : Bruno Retailleau, Bernard Cazeneuve, Laurent Wauquiez [...] Valérie Pécresse", a énuméré l'éditorialiste.

Bayrou ne serait "pas une mauvaise idée" pour Franz-Olivier Giesbert

La nomination de François Bayrou à Matignon ne serait "pas une mauvaise idée" selon Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste au journal Le Point, invité de RTL, jeudi 5 décembre. "Il connaît le boulot", a-t-il argumenté.

"Le choix de Sébastien Lecornu, qui apparemment a ses entrées au RN, ce serait certainement un bon choix", a tempéré Franz-Olivier Giesbert. "On se demande parfois s'il y a un pilote", a-t-il assuré.

Le nom du prochain Premier ministre ne sera pas connu jeudi soir

Le nom du prochain Premier ministre ne sera pas annoncé jeudi soir par Emmanuel Macron lors de son allocution a indiqué un proche du président.

Lors de sa prise de parole, le président pourrait revenir sur la motion de censure. Il ciblera également les extrêmes qui, selon ses proches, se sont alliés dans une forme d'arc anti-républicain. Le chef de l'État voudra également donner son positionnement politique.

Emmanuel Macron a reçu françois bayrou

Emmanuel Macron doit prendre la parole jeudi 5 décembre à 20h. Il veut aller vite pour nommer un nouveau Premier ministre et les rendez-vous se sont enchaînés dans la journée. La présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, le président du Sénat, Gérard Larcher et François Bayrou ont été reçus.

Le président du MoDem est favori pour succéder à Michel Barnier. Le profil de François Bayrou n'est pas novateur. Il a été cité plusieurs fois depuis sept ans, mais jamais nommé. "Il coche beaucoup de cases", ont indiqué ses soutiens. Mais sa proximité avec Emmanuel Macron est jugée encombrante par certains.

"L'irresponsabilité a parlé" selon Agnès Pannier-Runacher

Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire de la Transition écologique a réagi jeudi 5 décembre, au lendemain du vote de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. "Hier, c’est l’irresponsabilité qui a parlé à l’Assemblée nationale", a-t-elle écrit sur X, anciennement Twitter.

"Cette censure est une pure manœuvre politicienne de l’extrême droite et l’extrême gauche. Les groupes politiques qui l’ont votée ont clairement montré que les intérêts des Français leur importent peu", a-t-elle ajouté.

Un expert demande "d'agir rapidement" pour la sécurité sociale

"Le futur gouvernement devra agir rapidement", a indiqué à l'AFP Dominique Libault, président du Haut conseil du financement de la protection sociale (HCFiPS), organisme rattaché à Matignon. "Le sujet numéro un, la priorité immédiate, c'est de rétablir une possibilité d'emprunt pour la Sécurité sociale", a-t-il ajouté.

"Il faut le faire assez rapidement. C'est dès la fin janvier qu'il y aurait des problèmes de trésorerie s'il n'y pas cette possibilité d'emprunt aux marchés financiers", a assuré l'expert.

Comment fonctionne la "loi spéciale" ?

Avec l'adoption de la motion de censure, le projet de loi de finances 2025 n'a pas été voté, laissant l'État sans budget pour l'année à venir. Le gouvernement a la possibilité de déposer un projet de loi de finances avant le 11 décembre et d'organiser deux votes : les recettes dans un premier temps, puis les dépenses.

Si le nouveau gouvernement ne parvient pas à proposer un nouveau projet budgétaire avant le 11 décembre, il dispose de huit jours pour déposer un projet de "loi spéciale". Ce texte permet de "continuer à percevoir les impôts existants" le temps de voter une nouvelle loi de finances.

59% des Français demandent la démission d'Emmanuel Macron

Selon un sondage Odoxa Backbone pour Le Figaro paru jeudi 5 décembre, 46% des Français 46% des Français jugent qu'Emmanuel Macron est le "principal responsable de l'instabilité politique actuelle", devant "l'ensemble des forces politiques qui ne sont pas parvenues à s'entendre" (29%) ou Michel Barnier, cité par 4% des sondés.

Le départ du chef de l'État est souhaité par 59% des Français, cinq points de plus qu'en septembre.

Jean-Noël Barrot appelle à "l'union des forces républicaines"

Le ministre démissionnaire de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a publié un communiqué sur X, anciennement Twitter, jeudi 5 décembre, dans lequel il demande une "union des forces républicaines".

"La censure ne résout aucun des défis majeurs auxquels la France est confrontée. Elle expose très directement notre pays sur un nombre de plans : sécuritaire, financier et européen", a-t-il prévenu.

Qui a été Premier ministre le plus longtemps sous la Ve république ?

Avec seulement 90 jours à Matignon, Michel Barnier, dont le gouvernement a été renversé, est le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Depuis 1958, cinq autres Premiers ministres ont occupé le poste pendant moins d'un an : Bernard Cazeneuve, Gabriel Attal, Édith Cresson, Maurice Couve de Murville et Pierre Bérégovoy.

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La CFDT et la CGT demandent de prendre en compte l'urgence sociale

Alors que la fonction publique est en grève, jeudi 5 décembre, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a exprimé son inquiétude. "Aujourd'hui, les urgences sociales et les attentes des travailleurs ne peuvent pas attendre des tergiversations de plusieurs semaines, il faut que très rapidement les activités puissent reprendre, qu'un budget puisse être débattu", a-t-elle assuré.

De son côté, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a demandé à Emmanuel Macron d'écouter "ce que les organisations syndicales, ce que les salariés ont à lui dire", prévenant qu'"il n'y aura pas de gouvernement qui tienne dans la durée s'il ne répond pas aux exigences sociales".

Le président a "pris acte" de la démission de Michel Barnier

Selon un communiqué de l'Élysée, Michel Barnier a remis la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, jeudi 5 décembre, qui en a pris acte. Le Premier ministre "assure, avec les membres du gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement", détaille le communiqué.

Moody's et S&p S'inquiètent pour les finances publiques

La motion de censure et la chute du gouvernement de Michel Barnier vont peser sur la "consolidation" des finances publiques de la France, estiment les agences de notation Moody's et S&P.

Dans un communiqué, Moody's juge que "cet événement est négatif pour le crédit", soit la note du pays. Selon elle, le vote de censure "aggrave l'impasse politique du pays, réduit la probabilité d'une consolidation des finances publiques, et contribue à une prime de risque plus grande (pour les marchés) ainsi qu'un coût de la dette plus élevé".

De son côté, S&P juge que "le rejet du gouvernement par le Parlement complique la perspective budgétaire".

Le PS appelle Macron à recevoir "les chefs de partis et les présidents des groupes parlementaires ayant participé au front républicain"

L'objectif ? "Confronter nos points de vue sur les issues possibles d'une sortie de crise", écrivent les socialistes Olivier Faure, Boris Vallaud et Patrick Kanner, ce jeudi 5 décembre.

La lettre de Marine Tondelier à Emmanuel Macron

"La France a besoin d’un changement de cap", souligne Marine Tondelier dans une lettre publiée sur son compte X (ex-Twitter). "Les Françaises et les Français ont demandé une alternance politique. Notre devoir est d’y travailler. Le vôtre est d’y consentir", réclame notamment la cheffe des Écologistes.

La crise politique française vue par la presse étrangère

Elle se montre particulièrement sévère avec la France et avec Emmanuel Macron. De nombreux éditorialistes prédisent une paralysie durable du pays.

"Les Insoumis veulent le chaos politique", selon Jadot

Au micro de RTL, ce jeudi 5 décembre, Manuel Bompard a déclaré qu'un départ du président de la République serait "la seule solution pour ramener de la stabilité". Yannick Jadot est opposé à ces appels réclamant la démission d'Emmanuel Macron.

"Vous vous rendez compte de l'état d'angoisse du pays et on va se faire une élection présidentielle en 35 jours, c'est irresponsable", pense l'écologiste. "Les Insoumis veulent le chaos politique, la crise institutionnelle pour imposer à Emmanuel Macron une démission. Je pense que ce n'est pas responsable dans l'état du pays", poursuit Yannick Jadot.


Yannick jadot : "Il nous faut trouver un compromis pour gouverner ce pays"

Invité sur RTL, jeudi 5 décembre, Yannick Jadot assure être favorable à un accord de non-censure "avec le bloc central". "Soit le président de la République continue à rapprocher le bloc central avec celui d’extrême droite, soit il choisit de se conformer au vote du 7 juillet et donc de nommer quelqu’un issu plutôt de la gauche et des écologistes", poursuit le sénateur.

"Il faut vivre avec l’Assemblée telle qu’elle est. Il nous faut trouver un compromis pour gouverner ce pays, rassurer et protéger les Français", souligne l'écologiste.

"Il faut apporter de l'apaisement" : Le message de Lucie Castets à Emmanuel Macron

"Moi ce que je dis au président de la République, c’est qu’il faut apporter de l’apaisement au pays, à reconnaître les résultats de l’élection. Je l’invite à repartir de ces constats pour désigner un gouvernement issu de la gauche, du Nouveau Front populaire", a-t-elle confié ce jeudi 5 décembre.

"Je n’ai pas l’impression que le président de la République soit vraiment dans une logique de construction avec les forces de gauche de ce pays", a également expliqué Lucie Castets.

Programme chargé pour Macron

Emmanuel Macron est au travail pour trouver un successeur à Michel Barnier. Le président de la République veut, cette fois-ci, aller vite, explique son entourage.

Le chef de l’État a d’ailleurs donné rendez-vous aux Français à 20h. À priori, Emmanuel Macron va revenir sur le vote de la motion de censure à l’Assemblée nationale, “une coalition des irresponsables”, selon les mots de ses conseillers.

Le président de la République va rencontrer Yaël Braun-Pivet puis Gérard Larcher ce jeudi.

Raphaël Glucksmann, Aurore Lalucq et Aurélien Rousseau lancent un appel

Les eurodéputés et le député ont publié une tribune commune. "Quand une attitude conduit à l’impasse, il faut en changer. Le moment est venu de se montrer fidèle au sursaut républicain du deuxième tour des élections législatives, ce qui suppose le dialogue et la confrontation des idées entre partis n’ayant ni le même projet ni les mêmes visions", pointent-ils dans un texte publié sur le site du Monde.

Ils souhaitent notamment que toutes les forces opposées au RN discutent pour parvenir à un accord de non-censure.

L'entretien entre Michel Barnier et Emmanuel Macron est terminé

Michel Barnier a quitté l'Élysée. L'entretien entre les deux hommes a duré une heure. Le Premier ministre a également discuté avec le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, avant de partir en voiture.

Gérard Larcher va également rencontrer Emmanuel Macron

Le président du Sénat est attendu à l'Élysée à 15h.

Yaël Braun-Pivet reçue à l'élysée dans la journée

Yaël Braun-Pivet va rencontrer à la mi-journée Emmanuel Macron. La présidente de l'Assemblée nationale a appelé le chef de l'État à nommer "rapidement" un nouveau Premier ministre.

comment le gouvernement démissionnaire va gérer les affaires courantes

En attendant la nomination d'un nouveau gouvernement, le régime des affaires courantes s'applique désormais à l'Assemblée nationale. Les ministres démissionnaires assurent la continuité de l'État avec des pouvoirs restreints. Certains travaux parlementaires peuvent se poursuivre. Mais l'examen des projets de loi est suspendu.

Pour en savoir plus ⤵


Michel Barnier vient d'arriver à l'élysée

Le Premier ministre est arrivé à l'Élysée pour remettre sa lettre de démission à Emmanuel Macron.

Barnier en route pour l'élysée

Michel Barnier a quitté Matignon pour se rendre à l'Élysée. Il doit remettre sa lettre de démission à Emmanuel Macron.

Matignon : "Je suis disponible", dit royal

Une option pour Matignon ? Sur son compte X (ex-Twitter), Ségolène Royal assure être "disponible" après la chute du gouvernement de Michel Barnier. La candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007 a "écrit" à Emmanuel Macron.

La chute du gouvernement Barnier, mauvaise nouvelle pour les hôpitaux ?

Face à une censure et un projet de loi de finances non voté, la règle, c'est de reconduire le budget de cette année précédente. Pour les hôpitaux, c'était un peu plus de 100 milliards d'euros alloués en 2024. Sur ce point, les établissements de santé vont être perdants. Dans le budget 2025, une augmentation de 3% des moyens, pour couvrir l'inflation surtout, était prévue. Un projet rendu caduc.

L'article complet ⤵

Les inquiétudes de François Lenglet

Le plus alarmant, c'est la coexistence de finances publiques les plus dégradées depuis 1958 et de l'impuissance totale de nos gouvernants à traiter ce problème, comme l'illustre la chute de Michel Barnier.

Impuissance, mais aussi inconscience de la classe politique. Un président qui passe son temps dans les commémorations après avoir lui-même vidé les caisses et provoqué le chaos, c'est comme Satanas dans Les Fous du Volant. Des oppositions extrêmes qui promettent la lune, comme la retraite à 60 ans, qui est une imbécillité. Et un centre, gauche et droite, qui n'est pas très courageux.

Écoutez son édito ⤵

Jean-Philippe tanguy : "on n’a pas voté avec Manuel Bompard et ses amis"

Le Rassemblement national a donc choisi de voter la motion de censure, déposée par la gauche. "On a voté la censure, on n’a pas voté avec Manuel Bompard et ses amis, on a voté avec les Françaises et les Français qui voulaient la censure", raconte Jean-Philippe Tanguy au micro de RTL.

"Si vous tombez dans tous les pièges de vos adversaires, [...] vous ne pouvez plus avancer", souligne le député RN.


Jean-Philippe tanguy : "Nos lignes n’ont pas bougé, elles ne bougeront pas"

Au micro de RTL, Jean-Philippe Tanguy assure qu'il "ne demande rien" à Emmanuel Macron. "L’urgence de la situation voudrait qu’il nomme très rapidement un Premier ministre, capable de reproposer au Parlement un budget qui consolide les finances publiques avec la justice sociale", poursuit le président délégué du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale.

Où se trouve Michel Barnier ?

Michel Barnier est actuellement à Matignon, entouré de ses proches, pour peaufiner sa lettre de démission. Il donnera cette lettre à Emmanuel Macron dans une heure. Le Premier ministre doit remettre sa démission au président de la République à 10h.

"Le Parti socialiste, un parti sans boussole", selon Étienne Gernelle

"Pour le Parti socialiste, héritier de Léon Blum, parti de gouvernement et pilier de la démocratie française, le bilan est particulièrement accablant : soumission à La France insoumise, à sa stratégie du chaos, le tout dans une alliance tacite avec le Rassemblement national. Franchement, cela fait peine à voir", souligne Étienne Gernelle ce jeudi 5 décembre.

Écoutez son édito ⤵

L'appel de Yaël BRAUN-PIVET à Emmanuel MACRON

Au micro de France Inter, la présidente de l'Assemblée nationale demande au président de la République de nommer "rapidement" un Premier ministre pour "ne pas laisser s'installer le flottement".

Sébastien Lecornu bientôt à Matignon ? La réponse du ministre des armées

"C’est le président de la République qui nomme. Et à chaque fois, à chaque remaniement, j’ai le droit à peu près au même refrain", a répondu Sébastien Lecornu. Ce dernier était avec Emmanuel Macron en Arabie saoudite. Les deux hommes n'ont pas parlé de Matignon, assure le ministre des Armées.

“Je ne suis candidat à rien”, a-t-il également assuré.


Lecornu : "on doit tout faire pour que les socialistes se détachent de LFI”

"La responsabilité de ma famille politique, de là où je viens, c’est effectivement de permettre au PS d’évoluer dans sa position. C’est une urgence", a confié Sébastien Lecornu sur RTL, ce jeudi 5 décembre.

"J’appelle à ce qu’on puisse tout faire [...] pour permettre au Parti socialiste de sortir du chemin dans lequel il s’est mis ces dernières semaines et ces derniers mois”, a également indiqué le ministre des Armées. "De toute façon, il faudra bien discuter et faire preuve de compromis", a-t-il souligné sur un plan plus global.


Les Républicains ne "feront pas tomber" le futur gouvernement même s’ils décidaient de ne pas y participer, indique Wauquiez

"On ne sera pas dans le blocage, on ne sera pas dans la stratégie du pire [...], on ne fera pas tomber le gouvernement, on ne fera pas ce qu'a fait Marine Le Pen", a déclaré Laurent Wauquiez sur France 2.

Le président du groupe La Droite républicaine conditionne la participation de son parti à un futur gouvernement en fonction des priorités qui seront mises sur la table.

Une grande coalition avec le bloc macroniste ? "Il n’en est pas question", assure Bompard sur RTL

"Les électrices et les électeurs au mois de juin ont voté en fonction d'orientations politiques", rappelle Manuel Bompard, toujours favorable à la nomination de Lucie Castests, candidate désignée du NFP, à Matignon.

"Si Sébastien Lecornu était nommé comme Premier ministre, nous chercherions à le censurer", a souligné le coordinateur national de La France insoumise.

Manuel Bompard : "Je ne vois pas de situation stable qui s’avance"

Invité sur RTL, ce jeudi 5 décembre, le coordinateur national de LFI et député des Bouches-du-Rhône estime que le président de la République est responsable de cette situation. "Le départ du président de la République est la seule solution pour ramener de la stabilité".

"La politique est morte", assure Isabelle Saporta

Dans son édito sur RTL, Isabelle Saporta revient sur la chute du gouvernement Barnier. "Il fallait les voir les chefs de parti, un à un, monter à la tribune de l'Assemblée, déclamer de grands discours dont ils étaient très satisfaits, se payer de formules en pensant se rehausser alors qu'ils se sont tous collectivement abaissés à porter la France sur l'échafaud de leurs ambitions, de leurs lâchetés et de leurs compromissions".

La chute du gouvernement Barnier, une bonne nouvelle pour les retraités ?

Les 17 millions de retraités sont clairement les gagnants. Les pensions de retraite seront revalorisées en fonction de l’évolution du coût de la vie, de l’inflation, au 1er janvier prochain. Et l’Insee a déjà fait ses calculs, 2% d’inflation cette année et donc 2% d’augmentation des pensions. Si vous touchez 1.500 euros de retraite par mois, vous aurez 30 euros de plus en 2025.

Ce mécanisme est prévu dans la loi. Mais l’ex-gouvernement Barnier voulait déroger à cette règle, pour revaloriser les pensions à hauteur de la moitié de l’inflation seulement.

"Nous n’avons pas voté de façon anodine la première censure depuis 1962", confie le socialiste Arthur Delaporte

"On l’a fait parce qu’il le fallait", a également souligné le député PS, au micro de RTL ce jeudi 5 décembre. Et maintenant ? "Ce qu'on porte avec le Parti socialiste mais pas seulement, c'est de dire qu'il faut maintenant se mettre autour de la table avec celles et ceux qui ont été élus en juillet dernier dans le cadre du front républicain".

la démission de michel barnier attendue ce matin

Selon les informations de RTL, le Premier ministre remettre sa démission à Emmanuel Macron ce jeudi matin, à 10h.

Quel avenir pour le budget ?

Les discussions autour du budget 2025 qui avaient encore lieu au Sénat sont désormais interrompues. Cependant, la possibilité d'un "shutdown" à l'américaine est peu probable, grâce à l'article 47 de la Constitution qui autorise le gouvernement démissionnaire à déposer ce qu'on appelle "une loi spéciale" et permet de débloquer au moins l'article premier de cette loi de finances.

Lire l'article

Bienvenue sur ce live

Bonjour et bienvenue sur ce live dédié à l'actualité politique. Sans surprise, la motion de censure du Nouveau Front populaire a été adoptée mercredi soir avec 331 voix favorables.

De retour d'Arabie Saoudite, Emmanuel Macron a désormais pour mission de trouver un successeur à Michel Barnier. Dans l'attente d'un nouveau Premier ministre, le gouvernement démissionnaire est toujours chargé de traiter les "affaires courantes" pour assurer le bon fonctionnement de l'État

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