Parmi eux : l'ex-conseiller Ismaël Emelien, mis en cause dans sa gestion de l'affaire Benalla, son acolyte David Amiel, avec qui il assure ces jours-ci la promotion d’un livre sur le progressisme, l'ancienne plume et patron de la communication au Palais, Sylvain Fort, ou encore celle qui lui avait succédé pour un intérim de quelques mois et qui est devenue porte-parole du gouvernement, Sibeth N'Diaye.
Plusieurs de ces partants sont des piliers du système Macron, entrés à son service avant même la campagne présidentielle. Leurs raisons sont diverses, leurs pistes d'atterrissage aussi, mais le mot "usure" est dans tous les esprits.
De l'aveu même de l'un de ceux que je viens de citer, la concomitance de ces départs n'a rien d'anodin : "Ce ne sont pas 3 ou 4 historiques qui s'en vont, mais un énorme bloc", m'a-t-il confié lundi 7 avril dans l'après-midi, "légèrement surpris" par le choix d'organiser ce pot de départ groupé, à un moment où le chef de l'État, avec ses consultations tous azimuts par SMS et ses colères froides, est dépeint comme un "mauvais manager" : "Ça risque de ne faire qu’étayer les jugements sur ce sujet"...
Dans le "jardin d’hiver" du palais, quelques heures plus tard, ils étaient une centaine, membres du cabinet du Président de la République et les "invités" de ceux dont on "fêtait" officiellement le départ. Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, notamment, avaient fait le déplacement.
Des bulles, des petits-fours, du jus d'orange. L'ambiance était "simple et familiale", "amicale", m'ont assuré plusieurs participants. Le chef de l'État, dont l'épouse Brigitte Macron était présente, a parlé plus d'une heure. Il a eu un mot pour chacun, évoquant "les fils de la vie qui les lient à jamais". "Ce n'était pas du tout triste, ce n'est pas le genre de la maison", a ajouté un ténor de la macronie présent sur place.
Alors qu'il rendait hommage à celle qui a commencé par être son attachée de presse, Sibeth N'Diaye, il a évoqué son propre rapport aux journalistes en parlant, non sans ironie, de son propre "goût du mystère", un "goût" que la jeune femme avait "dû assumer mais qui, désormais, ne s'impose plus à elle".
D'une façon plus générale, le chef de l'État a évoqué l'exigence de "discrétion et d'effacement" qui va de pair avec la fonction de conseiller du président. Les 3 "inclassables", selon ses mots, Sylvain Fort - dont le chef de l'État n'avait pourtant pas bien pris la démission - Ismaël Emelien et David Amiel ont eu droit au dernier hommage.
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