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Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, à Issoire le 25 avril 2016
Crédit : Thierry Zoccolan / AFP
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Régulièrement pointé du doigt pour ces sorties polémiques, Emmanuel Macron est en perte de vitesse. Sa caution sympathie n'est plus aussi forte qu'à ses débuts. Selon un sondage Ifop pour Le Figaro dévoilé ce mercredi 8 juin, 57% des Français jugent le ministre "compétent", contre 63% en avril. Ils ne sont plus que 54% à le juger "sympathique", contre 63% là aussi en avril.
Des chiffres qui montrent une véritable lassitude face au comportement du pensionnaire de Bercy. Un désaveu encore plus marqué auprès des sympathisants du Parti socialiste. Seuls 36% d'entre eux estiment désormais qu'Emmanuel Macron serait "capable de sortir le pays de la crise" alors qu'ils étaient 59% en avril dernier. S'agit-il d'un simple coup de mou ou d'une tendance durable ?
Les polémiques se sont enchaînées ces dernières semaines alors que plusieurs couacs ont émaillé le parcours ascensionnel du jeune ministre. En premier lieu, un échange houleux avec deux militants hostiles à la loi Travail lors d'un déplacement à Lunel le 27 mai. Ces derniers l'ont alors attaqué sur son patrimoine : "Vous, avec votre pognon, vous achetez des costards". La réponse est alors cinglante de la part du ministre de l'Économie : "La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler".
Cette affaire a marqué le début d'une longue polémique pour Emmanuel Macron alors que Mediapart et Le Canard Enchaîné ont mis en lumière le patrimoine du jeune ministre obligé de payer l'ISF avec une rétroactivité sur 2013 et 2014.
De quoi remettre en question son ambition politique ? Rien n'est moins sûr même si certains militants ont montré leur agacement en jetant des œufs sur le ministre de l'Économie lors d'un déplacement à Montreuil. Ce dernier cultive le mystère sur ses réelles intentions en vue de l'élection présidentielle de 2017. Mais sa marche solitaire, alors qu'il a lancé son mouvement politique "En Marche" début avril, fait débat à l'heure où la gauche apparaît de plus en plus divisée et sa position pourrait être de plus en plus fragilisée. Deux précédents sondages, l'un de TNS-Sofres pour le Figaro Magazine et l'autre d'Elabe pour Radio Classique et Les Échos, faisaient déjà état d'une baisse de sa cote de popularité.
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