Édouard Philippe, Gabriel Attal... Lâché par les siens, Emmanuel Macron plus seul que jamais

Emmanuel Macron est plus seul que jamais. L’opposition le presse de dissoudre l’Assemblée nationale ou de démissionner, et il n’est même plus soutenu par les siens, y compris ses anciens Premiers ministres. C’est le cas de Gabriel Attal, qui a assuré lundi soir, sur le plateau de TF1, qu’il ne "comprenait plus les décisions du président". Le deuxième coup de poignard vient d’Édouard Philippe.

L’ancien locataire de Matignon a affirmé, ce mardi matin au micro de RTL, que la situation politique actuelle était imputable à Emmanuel Macron, qui n’a plus d’autre choix que de démissionner : "'Je pense que la sortie de crise, c’est sur lui qu’elle repose. Il doit être à la hauteur du mandat qu’on lui a confié."

Le maire du Havre explique "qu'une façon d’être le garant des institutions, c’est de faire en sorte qu’elles puissent être préservées et qu’on puisse épargner au pays 18 mois d’une crise politique délétère." Pour lui, "on peut très bien imaginer que dès lors que le budget est adopté, il annonce qu’il organise une élection présidentielle anticipée, c’est-à-dire qu’il part immédiatement après que le budget a été adopté."

Si on ajoute à cela les Républicains qui ont planté le gouvernement Lecornu parce qu’ils trouvaient qu’il était trop macroniste, tout le socle commun lâche le président de la République. Un responsable de l’opposition a confié à RTL qu’il ne s’agissait en fait que d’une sorte de "primaire" : Édouard Philippe, Gabriel Attal ou Bruno Retailleau, c’est à celui qui se détachera le plus du président en vue d’une présidentielle.

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