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ÉDITO - Egalité femmes-hommes : "Avoir une femme PDG, ça change un peu la culture d'entreprise", selon Alba Ventura

Au sein des entreprises du CAC 40, seulement sept respectent la parité au sein de leurs comités exécutifs.

Au sein des entreprises du CAC 40, seulement sept respectent la parité au sein de leurs comités exécutifs

Crédit : Unsplash

UN POINT C'EST TOUT - Égalité homme-femme dans les grandes entreprises : encore un effort !

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Il manque encore beaucoup de femmes dans les grandes entreprises françaises. Est-ce que vous savez combien d'entreprises du CAC 40, donc parmi les quarante plus grosses entreprises, respectent vraiment la parité au sein des comités exécutifs ?

Sept sur quarante. Ce n'est pas fameux. Ce baromètre est commandé par le média d'influence féministe L'importante et le cabinet d'audit Arba, que publie le journal Les Echos. Il mesure l'importance des femmes en entreprise. Quel poste stratégique occupent-elles ?

Attention, on a progressé quand même. On a quand même aujourd'hui trois femmes dans le CAC 40. Christelle Heydemann chez Orange, Catherine McGregor chez Engie et Estelle Brachlianoff chez Veolia.

30% de femmes manageurs

Et, mine de rien, avoir une femme PDG, ça change un peu la culture d'entreprise. Alors, ce n'est pas révolutionnaire. On est autour de 30% de femmes chez les managers. La parité est encore loin, mais ça progresse. Mais il semble que les professions plus techniques, les entreprises plus techniques, s'en sortent mieux que les industriels.

Bonnet d'âne en effet, pour Stellantis, Airbus, ArcelorMittal où les femmes sont assez peu représentées. Et en même temps, c'est toujours la même histoire. On ne favorise pas suffisamment l'apprentissage des maths et des sciences chez les petites filles, on ne sensibilise pas assez les lycéennes à la multitude de métiers qui existent en fait dans l'industrie et on se retrouve avec des classes majoritairement masculines en école d'ingénieurs.

C'est pour cela que je suis pour les groupes de niveau au collège. J'ai le sentiment que ça permettrait de détecter et de hisser notamment les filles vers les filières scientifiques.

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