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"Sales connes" : Éric Dupond-Moretti défend sur RTL "un propos privé" de Brigitte Macron, "merveilleusement et terriblement humaine"

Interrogé sur les propos de la Première dame à l'encontre de militantes féministes qui ont interrompu le spectacle d'Ary Abittan, Éric Dupond-Moretti a défendu ce lundi 15 décembre sur RTL "un propos privé" et souligné que dans "l'État de droit, c'est la justice qui a le dernier mot, pas les associations".

Éric Dupond-Moretti, le 15 décembre 2025, dans le studio de RTL

Crédit : RTL

Martial You & Marie-Pierre Haddad

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Invité de RTL ce lundi 15 décembre, Éric Dupond-Moretti a réagi à la polémique autour de Brigitte Macron, qui a qualifié de "sales connes" des militantes de #NousToutes ayant interrompu un spectacle de l'humoriste Ary Abittan, dans une vidéo brièvement mise en ligne par une agence de communication.

"C'est un propos qui est privé. Est-ce que vous dites, de temps en temps, un gros mot ? Je vais vous faire une confidence : il m'arrive très souvent d'en dire, mais d'en dire beaucoup trop", a expliqué l'ancien ministre de la Justice. "Brigitte Macron est humaine, merveilleusement humaine et terriblement humaine. Il lui arrive de dire des choses, comme tout un chacun", a-t-il ajouté.

Proche du couple Macron, Éric Dupond-Moretti estime qu'il s'agit simplement d'"un mot" de la Première dame, "pour rassurer Ary Abittan". "La veille, on lui a pourri son spectacle", a-t-il indiqué faisant référence aux quatre militantes du collectif féministe #NousToutes qui ont fait irruption dans la salle où se produisait l'humoriste en portant des masques à l'effigie d'Ary Abittan avec la mention "violeur". "Des filles masquées qui, pour toutes, n'ont pas lu une ligne du dossier", a-t-il estimé. Et de s'interroger : "Est-ce que la justice a encore du sens ? Est-ce que quand la justice dit 'non-lieu', on peut contester cette décision ?". 

"On ne va pas le condamner à vie à ne pas travailler"

Selon l'ancien Garde des Sceaux, "on ne va pas le (Ari Abittan, ndlr) condamner à vie à ne pas travailler. Ça n'a aucun sens. Mais avons-nous un sens particulier du "putaclic" et de la polémique ? On est champion du monde pour ça (...) L'État de droit, c'est la justice qui a le dernier mot, pas les associations, jamais. Je ne sais pas ce qu'il doit faire. Il doit se flinguer ? Devenir garagiste ?", s'est-il interrogé, précisant "entendre un tas de "conneries sur la définition de ce qu'est un non-lieu".

À écouter aussi

Fin 2021, l'humoriste a été accusé de viol par une jeune femme qu'il fréquentait depuis quelques semaines. Après trois ans d'enquête, l'instruction a abouti à un non-lieu confirmé en appel en janvier. Son retour sur scène est depuis contesté par des militantes féministes.

Cet entretien est à écouter en intégralité dans l'émission "En route pour 2026", diffusée à l'antenne de RTL le mardi 30 décembre à partir de 19h15.

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