Dissolution : un an après, le bilan en demi-teinte du Rassemblement national

Le 9 juin 2024, il y a un an jour pour jour ce lundi, Emmanuel Macron prononçait ces mots : "J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale". Le chef de l'État prenait alors tout le monde de court. Les 30 juin et 7 juillet ont eu lieu des élections législatives qui n'ont permis à aucun parti d'obtenir une majorité absolue à l'Assemblée, promise au départ au Rassemblement National, finalement repoussée par le front républicain. 

Ce lundi 9 juin 2025, Marine Le Pen et Jordan Bardella organisent un grand meeting dans le Loiret avec leurs partenaires européens. Une fête de la victoire, comme ils l'ont appelée. Mais l'année qui vient de passer n'a pas été aussi victorieuse qu'ils l'auraient voulu. 

Depuis cette dissolution, Jordan Bardella a avoué une défaite aux législatives alors qu'il s'imaginait Premier ministre. Le RN s'aperçoit aussi qu'en son sein, il reste des candidats racistes ou antisémites. "Les brebis galeuses", comme les a qualifiées le président du parti. Au parti, on assure que le ménage est en train d'être fait même si selon un élu, c'est encore en chantier. 

Depuis cette dissolution, on compte des élections partielles perdues. Dernière en date, il y a quelques jours, en Saône-et-Loire. Et Marine Le Pen, condamnée, pourrait ne pas pouvoir se présenter à l'élection présidentielle. Alors qui ? Elle ou Jordan Bardella ? Au RN, on répond : "Nous sommes tout de même le premier groupe à l'Assemblée nationale, c'est un fait. Rien ne peut être voté sans nous. On a fait tomber Michel Barnier, l'ancien Premier ministre". Au moment de la dissolution, le RN avait quand même espéré davantage.

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