Paris se prépare à l'après-11 mai. Le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, a assuré qu'il faudra "oublier le métro et le RER tels qu’on les connaissait avant la crise". "Pendant de longs mois, il va falloir gérer les déplacements différemment : ça veut dire moins de monde en même temps, de façon à pouvoir garder des distances de sécurité."
Selon l'élu, il faudra "proposer des alternatives très puissantes (au métro, NDLR) pour éviter que les cinq millions d’usagers habituels des transports en commun à Paris s’y précipitent de nouveau, a-t-il dit. Premièrement, il faut d’abord maintenir le télétravail le plus longtemps possible pour tous ceux qui peuvent se le permettre, deuxièmement moduler les horaires et troisièmement proposer des mobilités alternatives".
Emmanuel Grégoire souhaite également que les masques soient "obligatoires" dans les transports en commun pour limiter la propagation du coronavirus. "Le problème du métro ce ne sont pas les heures creuses, c’est le matin, un peu le midi et la fin d’après-midi, a-t-il détaillé. Sur ces horaires là, il va falloir mettre en place des contraintes immenses de fonctionnement pour s’assurer que la distanciation sociale soit respectée."
Et d'abonder : "Il faudra que les opérateurs de transports (la RATP, la SNCF, etc) mettent en oeuvre des mesures avec des files d’attente, un nombre maximum de personnes autorisées à aller sur les quais, un nombre maximum de personnes autorisées par wagon… C’est purement vers ça qu’on doit s’orienter. Et donc ça veut dire beaucoup moins de capacités d’absorption. C’est comme quand il y a des grèves : on constate des phénomènes de masse (aux heures de pointe, NDLR). Ce ne sera pas acceptable".
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