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Crise politique : PS, LFI... La fragmentation de la gauche se ressent aussi chez les électeurs

Entre les socialistes et les insoumis, rien ne va plus. La fracture est totale entre les deux partis de gauche, ce qui se ressent à travers leurs électeurs.

Jean-Luc Mélenchon et Olivier Faure

Crédit : AFP

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Le Parti socialiste et les Écologistes doivent être reçus mercredi matin à Matignon, sans la France insoumise qui a décliné l'invitation et se prépare plutôt à une dissolution ou à la démission d'Emmanuel Macron. Deux réunions se sont tenues ce mardi 7 octobre, la première entre le PS et EELV et la seconde entre LFI et EELV. La gauche semble désunie, à l'image la circonscription du premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

Au sein de la 11e circonscription de Seine-et-Marne, les querelles entre socialistes et insoumis se ressentent également chez les électeurs. Déjà, lors des dernières élections législatives, c'était un peu le mariage forcé, regrette Franck. "Nous, on a joué le jeu à chaque fois avec NFP, alors qu'Olivier Faure avait abandonné, trahi la Nupes", déplore ce militant LFI.

"Dans cette situation où les propres soutiens de Macron lâchent Macron, où la grande majorité veut que Macron s'en aille, voir Olivier Faure dire : 'Je ne suis ni pour la démission de Macron, ni pour la dissolution de l'Assemblée nationale'...", rajoute Franck. "Tous les gens avec qui je discute me disent : 'Olivier Faure, plus jamais. Le PS, plus jamais'. Les gens ont voté uniquement parce que c'était le candidat du nouveau Front populaire. Les gens, c'est ça aussi qu'ils veulent, c'est le respect du vote", réagit sa femme Michelle, militante LFI également.

Les militants d'Olivier Faure dénoncent le comportement des insoumis

Même si le divorce semble inévitable d'un côté, c'est plus mitigé de l'autre. Pour Josselin, l'attitude des insoumis est "injuste". "Je pense que c'est le bon mot par ce que, dans la démarche qu'est celle du Parti socialiste, c'est l'intérêt des Français et de la France qui prime", estime ce soutien d'Olivier Faure. "On voit bien qu'à un moment donné on est dans une situation de blocage. Je vois plutôt ces appels à l'unité comme une bonne chose", ajoute-t-il.