Les tensions sont nombreuses sur l'île de Beauté depuis l'agression d'Yvan Colonna en prison début mars. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin est en Corse jusqu'au 18 mars afin de rencontrer des élus et tenter d'apaiser la colère. Il se dit même prêt à négocier pour trouver une voie vers l'autonomie du territoire. La pression est importante et les activistes du FLNC menacent de reprendre du service.
Le front de libération nationale corse est un groupe clandestin qui avait officiellement déposé les armes en 2014 après quarante ans de lutte armée et plus de 4.000 attentats revendiqués. Dans le communiqué transmis, mercredi 16 mars, au journal Corse-Matin, les activistes dénoncent le "déni méprisant" de l'Etat. Ils ajoutent : "Si l’Etat français demeurait sourd, alors (…) rapidement les combats de la rue d’aujourd’hui seront ceux du maquis de la nuit de demain."
Déjà en septembre 2021, lors d'une conférence de presse, des membres du groupuscule cagoulés et en blouson noir, avait menacé d'un retour de la lutte armée. Un autre "FLNC" dit "mai 2021", date de l'annonce de sa création, avait fait la même chose quelques mois auparavant. Mais dans les faits, les attentats sont devenus rarissimes en Corse et seuls quelques dizaines de membres seraient actifs.
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