Coronavirus en France : vers un allongement des vacances de février ?
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a indiqué qu'"il est évidemment possible de réfléchir à allonger les vacances d'un côté ou de l'autre".

Vers un "confinement très serré" ? Emmanuel Macron et Jean Castex étudient les différentes pistes et de potentielles nouvelles restrictions pour faire face à la propagation des variants du coronavirus en France. Selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, l'un des scenarii à l'étude serait donc un retour au confinement.
Concrètement, comment s'appliquerait-il ? Sera-t-il basé sur le modèle du printemps dernier avec une fermeture des écoles ou celui d'octobre ? Sur France inter, Gabriel Attal a rappelé que l'objectif du gouvernement est "que les enfants puissent continuer d'aller à l'école". Cependant, le porte-parole du gouvernement a précisé que "rien n'est exclu".
Avec les vacances de février qui approchent, "il est évidemment possible de réfléchir à allonger les vacances d'un côté ou de l'autre. Mais notre objectif est que les enfants puissent continuer à apprendre", a indiqué Gabriel Attal.
Jean-Michel Blanquer freine
Mais l'allongement des vacances de février ne fait pas l'unanimité au sein du gouvernement. À commencer par Jean-Michel Blanquer. Alors que le porte-parole du gouvernement évoque cette possibilité, le ministre de l'Éducation nationale, lui, prend ses distances. D'après lui, il faut encore "démontrer que les vacances scolaires sont moins contaminantes que la période scolaire".
"Ce n'est pas acquis. Moi je constate qu'au retour des vacances de la Toussaint, comme aux vacances de Noël, vous avez une courbe épidémique qui monte dans les dix jours qui suit", a-t-il expliqué sur France 2, ajoutant que "les contaminations sont venues du milieu familial, dans la vie sociale, beaucoup plus qu'à l'intérieur de l'école".
Pressé par la communauté scientifique de prendre une décision sur le confinement, Emmanuel Macron s'est donné encore quelques jours de réflexion pour avoir "des analyses supplémentaires" sur ces différentes options sur la table. Mercredi 27 janvier s'est tenu un nouveau Conseil de défense, lors duquel plusieurs ministres ont plaidé leurs causes en fonction de leur portefeuille.
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