Un nouveau bras de fer est-il en train de s'engager entre les territoires et le gouvernement ? Plus de cinquante maires et présidents de grandes agglomérations urbaines ont demandé à Jean Castex de "travailler rapidement à une solution" pour les commerces de proximité, dont les librairies, fermés pour cause de confinement.
Le Premier ministre s'est exprimé pour annoncer la fermeture des rayons de produits "non-essentiels" dans les supermarchés à partir de mardi. Mais cette décision ne suffira pas à apaiser la colère des élus. La maire de Paris Anne Hidalgo demandait à ce que les commerces de proximité restent ouverts. Mais le gouvernement ne l'entend pas de cette façon.
Invité à l'antenne de RTL, Bruno Le Maire se place en défenseur du "dialogue". "Je soutiens tous ceux qui proposent des solutions (...) En revanche, je trouve que défier l'État en prenant des arrêtés municipaux, est irresponsable (...) On ne brave pas l'autorité de l'État en mettant en jeu la santé de nos compatriotes et en prenant des arrêtés illégaux", a expliqué le ministre de l'Économie.
Selon Bruno Le Maire, "on met toujours la loupe sur ce qui ne va pas. On met toujours la loupe sur ceux qui gueulent le plus fort. On met la loupe sur la petite trentaine de maires, poignée de maires qui ont pris des arrêtés irresponsables. Il y en a 36.000 autres qui sont responsables".
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