Samedi 21 mars, après plusieurs jours d’ambiguïté et d'incohérence, un accord a été trouvé entre les professionnels du BTP et le gouvernement. En pleine période de confinement, les chantiers doivent être poursuivis dans le respect des mesures de protection et des gestes barrières nécessaires pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Une décision qui peut être difficile à comprendre alors que Françaises et Français se voient demander de ne pas sortir au risque d'être contaminés (ou de contaminer) et qu'une grande partie d'entre eux sont en télétravail ou au chômage partiel. Selon le ministre de la Santé Olivier Véran la raison est simple : le BTP fait partie des secteurs essentiels à la vie de la nation, au même titre que les supermarchés par exemple.
"Dans BTP, il y a TP, c'est-à-dire travaux publics, a-t-il expliqué dimanche 22 mars sur le plateau du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. Si on n'entretient pas les routes, si on n'entretient pas les gaines électriques, si on n'entretient pas les canalisations, si on n'est pas capable de vérifier qu'il n'y ait pas de pannes, de destructions, si on n'est pas prêt en cas d'intempéries à intervenir pour rétablir l'électricité, l'eau, l'énergie... Tout s'arrête."
Certains travaux, nuance-t-il, peuvent-être "suspendus" ou "repoussés à plus tard". "Mais il y a l'immense majorité des travaux publics qui eux sont absolument indispensables pour la continuité tout court de notre pays".
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