2 min de lecture

Budget de la Sécurité sociale : sur RTL, Marc Fesneau salue "une victoire pour tout le monde" après le vote de la partie recettes

Invité de RTL Matin Week-end, Marc Fesnau, président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée Nationale et 1er vice-président du MoDem, évoque ce 6 décembre une première "victoire" après le vote de la partie recettes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).

Marc Fesneau, le 13 mai 2025 sur RTL

Crédit : RTL

Budget : Marc Fesneau, premier vice-président du MoDem, est l'invité de Stéphane Carpentier

00:05:12

Je m'abonne à la newsletter « Politique »

"Une première étape et une bonne nouvelle." Invité au micro de Stéphane Carpentier, ce samedi 6 décembre, Marc Fesnau, président du groupe MoDem à l'Assemblée, évoque une "victoire" après le vote de la partie recettes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), la veille. Le texte, qui a été voté par 166 voix pour et 140 contre, a été approuvé avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du Parti socialiste et des députés du groupe Liberté, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT).

"C'est une victoire pour tout le monde. C'est une victoire de ceux et celles qui croient en la démocratie parlementaire. C'est une victoire de ceux et celles qui croient qu'on peut, même si on a des divergences (...) qu'on peut essayer dans ce moment où il n'y a pas de majorité, de se mettre d'accord sur l'essentiel, c'est-à-dire avoir un budget de la Sécurité sociale", a assuré le président du groupe MoDem à l'Assemblée.

Marc Fesnau rappelle qu'en cas de non vote du budget, le "dérapage" serait estimé à "30 milliards de déficit". "Là, on essaie de le contenir autour de 20, 22 milliards. Ce n'est pas une bonne nouvelle d'avoir un déficit. Ce n'est pas très nouveau, malheureusement. Mais en tout cas, ça permet d'éviter le pire dans une situation qui est déjà un peu difficile", a-t-il ajouté.

"Ça fait bizarre à des gens qui passent leur temps à se taper dessus"

Le président, dont le groupe parlementaire a voté en faveur du texte, évoque un "compromis" qui " fait bizarre à des gens qui passent leur temps à se taper dessus" en mentionnant le Parti Socialiste, les Verts et Les Républicains. Il épingle également "les extrêmes", qui, selon lui sont à la recherche du "chaos".

"Je n'attends rien des extrêmes. Je n'attends rien du Rassemblement National et de la France Insoumise. Puisque leur chemin, c'est le chaos, la dissolution, la destitution ou la démission du président de la République. Par contre, dans les forces politiques qui sont autour, à l'intérieur de cet espace là, je pense que c'est important qu'on réfléchisse en conscience à ce que seraient les effets d'un vote ou d'un non-vote", a insisté celui qui garde "bon espoir".

La rédaction vous recommande