Colère des agriculteurs : l’exécutif veut éviter les affrontements, quelle stratégie ?

Alors que de nombreux points de blocage sont recensés sur l'ensemble du territoire lundi 29 janvier, le ministère de l'Intérieur appelle ses hommes mobilisés à la retenue face aux agriculteurs.

Des agriculteurs bloquent une autoroute en France (illustration)

Crédit : SAMEER AL-DOUMY / AFP

Colère des agriculteurs : l'exécutif veut éviter les affrontements, quelle stratégie ?

00:01:03

Je m'abonne à la newsletter « Politique »

Alors que la colère agricole gronde dans tous le pays, 15.000 policiers et gendarmes sont mobilisés lundi 29 janvier pour empêcher les tracteurs d'entrer dans les grandes villes. Au-delà du chiffre qui peut paraître impressionnant, le mot d'ordre est toujours le même : il faut surtout éviter les affrontements.

C'est ce qu'a d'ailleurs rappelé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dimanche 28 janvier ; le mot d'ordre : la modération. Le locataire de la place Beauvau demande aux forces de l'ordre de ne pas intervenir sur les points de blocage, présents sur les autoroutes entourant Paris, mais de les sécuriser.

Il n'est en revanche pas question pour l'Intérieur que les agriculteurs entrent dans la capitale ou bloquent les aéroports d'Orly et Roissy ainsi que le marché de Rungis. Les gendarmes sont sur place à bord de blindés afin de garantir que ces trois lieux stratégiques restent accessibles. Le premier but est la dissuasion en montrant la force sans l'utiliser.

Si les agriculteurs essayent de bloquer ou de passer en force, les blindés constituent l'un des seuls véhicules capables de repousser les tracteurs mais ce scénario reste hypothétique car encore une fois, la retenue et le dialogue reste de mise.

La rédaction vous recommande