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"Siège" de Paris par les agriculteurs : à quoi faut-il s'attendre lundi ?

RTL fait le point sur la mobilisation des agriculteurs qui devrait gagner la capitale ce lundi 29 janvier.

Selon les organisations syndicales locales, 200 agriculteurs se sont installés sur l'autoroute A1.
Crédit : Hermine Le Clech/RTL
AGRICULTEURS - Autoroutes coupées, barrages filtrants... Faut-il s'attendre à un "siège de Paris" ?
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AGRICULTEURS - À Beauvais, la grogne de désemplit pas
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Valentin Boissais & Célestin Bougère - édité par Julie Tomiche
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La colère des agriculteurs ne redescend pas. La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin parisien annoncent "un siège de la capitale" à partir de ce lundi 29 janvier 14 heures. La Coordination rurale du Lot-et-Garonne est partie ce dimanche matin d'Agen pour tenter de bloquer le marché de Rungis. La Coordination rurale appelle les Parisiens à se mettre en télétravail lundi. Sur les barrages, les agriculteurs se relaieront pour tenir jour et nuit.

Les sept autoroutes qui arrivent sur Paris seront bloquées : on peut déjà citer l'A1, l'A3, l'A4 ou l'A13. Le blocage sera effectif à partir de 14 heures, et ce pour une durée de quatre à cinq jours. L'éventualité de barrages filtrants est aussi évoquée pour ne pas condamner tous les accès. Évidemment, il ne s'agit pas d'un siège total de Paris, car les routes secondaires devraient rester accessibles. Le périphérique parisien n'est pour l'instant pas cité comme une cible. Sur l'A16, au niveau de Beauvais, le blocage était toujours en place ce dimanche matin. Les agriculteurs témoignent de leur volonté ferme de participer au blocage de Paris malgré la fatigue accumulée ces 5 derniers jours. Ils s'organisent avant leur départ vers la capitale.

Gabriel Attal s'est rendu dans une exploitation agricole en Indre-et-Loire ce dimanche. Ce nouveau déplacement est accueilli avec une pointe d'ironie. Il s'agit d'un énième coup de communication du gouvernement pour Alexandre. "On va voir ce qu'il va dire, si ça va bouger, mais je ne suis pas sûr que ça serve à quelque chose (...). Et vu que ça ne bouge pas... c'est nous qui allons bouger". 

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