Selon l'Agence France-Presse, les blocages des premières autoroutes autour de Paris ont commencé.
A la gare-péage de Buchelay dans les Yvelines (environ 60 km au nord-ouest de Paris), l'autoroute A13 est bloquée dans le sens province-Paris. De l'autre côté de la capitale, à Jossigny (Seine-et-Marne), un blocage de l'A4 a aussi débuté avec l'installation en épi des premiers tracteurs des deux côtés du terre-plein central.
Après s'être rassemblés, les agriculteurs du Loiret et du sud de l'Essonne mettent le cap vers l’A10 pour le blocage. À bord des tracteurs et des camions, des palettes, un groupe électrogène et un conteneur rempli de nourritures.
Les blocages agricoles se multiplient aussi en dehors du territoire français. Depuis ce lundi matin, des barrages sont installés un peu partout en Belgique. La circulation en Wallonie est assez compliquée. Plusieurs portions d'autoroutes et des échangeurs sont bloqués. Les accès à Liège, Namur et Bruxelles sont perturbés. À Bruxelles, une vingtaine de tracteurs sont déjà parvenus dans la ville.
Pendant ce temps, main dans la main, les agriculteurs belges et français bloquent la frontière entre les deux pays dans les Ardennes jusqu'à ce lundi soir.
Fait rarissime, les agriculteurs flamands se joignent désormais au mouvement de leurs collègues wallons. Depuis ce lundi, ils bloquent les sites logistiques de deux enseignes de grande distribution. Le mouvement doit continuer de monter en puissance au cours de la semaine.
Le ton monte chez les agriculteurs. Dans le même temps, celui du gouvernement aussi. Dès dimanche, Gérald Darmanin a annoncé la mobilisation de 15.000 policiers et gendarmes avec un objectif : éviter la paralysie des grandes villes, de Rungis et des aéroports parisiens. Après de premières annonces, l'exécutif peut encore agir quelques points. Notamment celui de la simplification. Gabriel Attal a évoqué, dès dimanche, la question de la concurrence déloyale.
L'autre levier se situe à Bruxelles. Jeudi, Emmanuel Macron participera au Conseil européen avec l'intention de "mettre sur la table plusieurs allègements de régulation européenne", assure son entourage. Cela devrait concerner, notamment, la question des jachères.
Les éclairages du journaliste du service politique de RTL, Thomas Despré.
Ce lundi, les agriculteurs manifestent dans les rues de Hamblurg en Allemagne. Outre-Rhin, la colère agricole est née de la décision du gouvernement d'Olaf Scholz de réduire les subventions et les avantages fiscaux accordés aux véhicules diesel et agricoles.
En Belgique, des manifestations ont lieu ce lundi près de la frontière française. Les manifestations d'agriculteurs se multiplient dans toute l'Europe pour réclamer de meilleures conditions de production et un revenu correct.
Huit points de blocage sont annoncés autour de la capitale. Les annonces de Gabriel Attal, vendredi, n'ont visiblement pas suffi. Au micro de RTL, les exploitants demandent des actes. L'accumulation de normes est souvent évoquée.
Roger, un céréalier de l'Oise demande que "l'on enlève déjà les [règles françaises] qui ont été rajoutées par rapport à l'Europe". Il cite ainsi les exemples des néonicotinoïdes interdits en France. "On doit être 28 pays sur la même longueur d'onde", juge-t-il. "On rentrera chez nous quand on aura des actes", explique Roger sur RTL.
Une seule pourrait-elle suffire à calmer la colère des agriculteurs ? Sur RTL, Arnaud Rousseau se montre sceptique. "Il y a des sujets très globaux : celui du prix, celui des échanges", avance-t-il.
"On demande juste à avoir une vision politique portée à Bruxelles et portée en France. Il faut qu'il dise que l'Europe ne sera pas décroissante, que le Green Deal va être revu dans sa partie agricole et que les mesures annoncées sur la [fin des] transpositions soient mises en œuvre", déclare le président de la FNSEA Arnaud Rousseau au micro de RTL.
Sur RTL, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau dit qu'il pourrait se rendre à Matignon ce lundi pour rencontrer le Premier ministre Gabriel Attal. "Depuis vendredi, nous avons fait travailler nos équipes. Il est probablement prévu que je le vois aujourd'hui. Au moment où je vous parle, je ne sais pas à quelle heure", explique Arnaud Rousseau.
Sur RTL, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau assure que le blocage du marché international de Rungis "n'est pas une option". Pour éviter cela, le ministère de l'Intérieur a déployé des blindés autour du garde-manger français. "On n'est pas là pour affamer les Français, on veut avoir l'honneur de les nourrir", martèle Arnaud Rousseau.
Depuis qu'il a annoncé la levée du blocage de l'A64 à Carbonne (Haute-Garonne), Jérôme Bayle est visé par de nombreuses menaces et insultes. "Cela ne me fait rien", assure-t-il sur RTL ce lundi matin. "Je reçois peut-être des centaines de messages par jour. 99,9 % me disent merci", explique l'agriculteur.
"En Haute-Garonne, on ne pouvait pas sauver toute l'agriculture française. Je ne vais pas parler de viticulture parce que j'y connais rien. Je ne vais pas parler de la betterave, je n'y connais rien. Chaque région et département doit défendre son intérêt. La roue est lancée. À eux d'en profiter", juge Jérôme Bayle, initiateur du mouvement de colère des agriculteurs.
"Je n'ai pas de regrets. Si l'on avait su, on n'aurait peut-être pas demandé trois mesures mais cinq ou six. On est parti sur trois mesures. Il faut savoir qu'on est parti sans étiquette syndicale. Personne ne voulait nous suivre. On nous avait demandé d'attendre de ressortir en manifestation après le Salon de l'agriculture", retrace Jérôme Bayle, agriculteur et leader du blocage (désormais levé) de l'A64 à Carbonne (Haute-Garonne), sur RTL.
"Sur le GNR (gazole non routier), [Gabriel Attal] a répondu à ce que l'on demandait. Sur la maladie hémorragique épizootique (MHE), il a répondu. Sur le plan d'irrigation, il est venu dans notre sens", rappelle Jérôme Bayle. "On a lancé la roue, maintenant il faut continuer pour faire avancer au plan national et régional", assure-t-il. "Bien sûr, je soutiens la suite du mouvement", martèle Jérôme Bayle sur RTL.
Au niveau de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, les agriculteurs poursuivent leur blocage de l'entrée de Paris, sur l'A15.
Selon l'Agence France-Presse, les blocages des premières autoroutes autour de Paris ont commencé.
A la gare-péage de Buchelay dans les Yvelines (environ 60 km au nord-ouest de Paris), l'autoroute A13 est bloquée dans le sens province-Paris. De l'autre côté de la capitale, à Jossigny (Seine-et-Marne), un blocage de l'A4 a aussi débuté avec l'installation en épi des premiers tracteurs des deux côtés du terre-plein central.
"Protéger l’agriculture, c’est possible ! Faire une exception, une forme de protectionnisme, c’est possible ! La preuve, on l’a fait pour la culture avec l’exception culturelle française", lance l'actrice et réalisatrice Sara Forestier sur RTL.
"Gabriel Attal a annoncé des mesures périphériques. Ce sont des mesures importantes, mais ce n'est pas le cœur du problème", assure-t-elle. "Le cœur, c'est le modèle économique européen. Il faut le réguler", juge Sara Forestier qui a reçu en 2011 le César de la meilleure actrice pour son rôle le film Le Nom des gens.
"Les agriculteurs ne peuvent pas être à la merci du marché", explique Sara Forestier. Et d'ajouter : C'est à l'Europe de se bouger et de tenir ses promesses (...). Il faut que Gabriel Attal s'attaque au modèle économique."
Après s'être rassemblés, les agriculteurs du Loiret et du sud de l'Essonne mettent le cap vers l’A10 pour le blocage. À bord des tracteurs et des camions, des palettes, un groupe électrogène et un conteneur rempli de nourritures.
Les blocages agricoles se multiplient aussi en dehors du territoire français. Depuis ce lundi matin, des barrages sont installés un peu partout en Belgique. La circulation en Wallonie est assez compliquée. Plusieurs portions d'autoroutes et des échangeurs sont bloqués. Les accès à Liège, Namur et Bruxelles sont perturbés. À Bruxelles, une vingtaine de tracteurs sont déjà parvenus dans la ville.
Pendant ce temps, main dans la main, les agriculteurs belges et français bloquent la frontière entre les deux pays dans les Ardennes jusqu'à ce lundi soir.
Fait rarissime, les agriculteurs flamands se joignent désormais au mouvement de leurs collègues wallons. Depuis ce lundi, ils bloquent les sites logistiques de deux enseignes de grande distribution. Le mouvement doit continuer de monter en puissance au cours de la semaine.
Le ton monte chez les agriculteurs. Dans le même temps, celui du gouvernement aussi. Dès dimanche, Gérald Darmanin a annoncé la mobilisation de 15.000 policiers et gendarmes avec un objectif : éviter la paralysie des grandes villes, de Rungis et des aéroports parisiens. Après de premières annonces, l'exécutif peut encore agir quelques points. Notamment celui de la simplification. Gabriel Attal a évoqué, dès dimanche, la question de la concurrence déloyale.
L'autre levier se situe à Bruxelles. Jeudi, Emmanuel Macron participera au Conseil européen avec l'intention de "mettre sur la table plusieurs allègements de régulation européenne", assure son entourage. Cela devrait concerner, notamment, la question des jachères.
Les éclairages du journaliste du service politique de RTL, Thomas Despré.
Ce lundi, à la mi-journée, Dylan (agriculteur de 26 ans) est en route pour Paris après être parti du Loiret. "On part plutôt pour aller bloquer une durée indéterminée. Le but, ce n'est pas de tout casser. On n'est pas dans cet objectif. On veut porter une bonne vision de l'agriculture. Casser ne mènera à rien", témoigne-t-il au micro de RTL. Avec son tracteur, il est en route pour la capitale et entend participer au blocage du péage de Saint-Arnoult sur l'A10.
Ce lundi, les agriculteurs manifestent dans les rues de Hamblurg en Allemagne. Outre-Rhin, la colère agricole est née de la décision du gouvernement d'Olaf Scholz de réduire les subventions et les avantages fiscaux accordés aux véhicules diesel et agricoles.
En Belgique, des manifestations ont lieu ce lundi près de la frontière française. Les manifestations d'agriculteurs se multiplient dans toute l'Europe pour réclamer de meilleures conditions de production et un revenu correct.
L'opération est annoncée pour 14 heures ce lundi. Depuis ce week-end, les agriculteurs ont annoncé vouloir faire un "siège de Paris". L'heure est donc, ce matin, aux derniers préparatifs. Dylan, 26 ans, est céréalier dans le petit village de Sermaises (Loiret). Il travaille six jours sur sept et fait en moyenne 50 heures par semaine. Il va participer au blocage du péage de Saint-Arnoult (Yvelines).
Au micro de RTL, il révèle consacrer près de la moitié de son temps de travail à faire du travail administratif. "C'est une charge qui augmente le plus chaque année", regrette-t-il. Il appelle le gouvernement à agir sur la question de l'eau.
Les Franciliens ont-ils suivi les recommandations du gouvernement ? Selon le site officiel de la direction des routes de la région Île-de-France Sytadin, le cumul de bouchons constaté ce lundi matin est en dessous de la moyenne habituelle. Au plus fort de la matinée, jusqu'à 250 km de ralentissements ont été constatés en région parisienne, contre plus de 300 en moyenne.
"Des sanctions vont continuer à tomber. Il n'est pas normal que des agriculteurs ne soient pas payés au juste prix", martèle Sylvain Maillard, président du groupe "Renaissance" à l'Assemblée Nationale, sur RTL
"L'essentiel, pour nous, c'est de produire en France et de protéger nos agriculteurs et la qualité de nos produits", déclare Sylvain Maillard, président du groupe "Renaissance" à l'Assemblée Nationale, sur RTL. "Les discussions continuent, d'autres [décisions] vont être prises dans les jours qui viennent"
Selon les journalistes de RTL présents sur place, les agriculteurs en colère réunis à Agen s'apprêtent à prendre la route pour rallier Paris. Certains des exploitants entendent se rendre, dès mardi (ou mercredi), autour du marché international de Rungis. Le convoi agricole est mené, notamment, par la Coordination rurale 47.
Pour calmer la colère des agriculteurs, le Premier ministre a assuré que la France allait s'opposer à la signature d'un traité de libre échange avec le Mercosur. Pourtant, sur RTL, François Lenglet remet en doute cet engagement.
"La France n'a pas la main à elle seule", même si elle dispose d'un droit de veto comme les autres pays membres de l'Union européenne. Et pour cause, les traités sont négociés par la Commission européenne, à Bruxelles.
Huit points de blocage sont annoncés autour de la capitale. Les annonces de Gabriel Attal, vendredi, n'ont visiblement pas suffi. Au micro de RTL, les exploitants demandent des actes. L'accumulation de normes est souvent évoquée.
Roger, un céréalier de l'Oise demande que "l'on enlève déjà les [règles françaises] qui ont été rajoutées par rapport à l'Europe". Il cite ainsi les exemples des néonicotinoïdes interdits en France. "On doit être 28 pays sur la même longueur d'onde", juge-t-il. "On rentrera chez nous quand on aura des actes", explique Roger sur RTL.
Une seule pourrait-elle suffire à calmer la colère des agriculteurs ? Sur RTL, Arnaud Rousseau se montre sceptique. "Il y a des sujets très globaux : celui du prix, celui des échanges", avance-t-il.
"On demande juste à avoir une vision politique portée à Bruxelles et portée en France. Il faut qu'il dise que l'Europe ne sera pas décroissante, que le Green Deal va être revu dans sa partie agricole et que les mesures annoncées sur la [fin des] transpositions soient mises en œuvre", déclare le président de la FNSEA Arnaud Rousseau au micro de RTL.
Sur RTL, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau dit qu'il pourrait se rendre à Matignon ce lundi pour rencontrer le Premier ministre Gabriel Attal. "Depuis vendredi, nous avons fait travailler nos équipes. Il est probablement prévu que je le vois aujourd'hui. Au moment où je vous parle, je ne sais pas à quelle heure", explique Arnaud Rousseau.
Sur RTL, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau assure que le blocage du marché international de Rungis "n'est pas une option". Pour éviter cela, le ministère de l'Intérieur a déployé des blindés autour du garde-manger français. "On n'est pas là pour affamer les Français, on veut avoir l'honneur de les nourrir", martèle Arnaud Rousseau.
"Notre objectif, ce n'est pas de pourrir la vie des Français. Notre objectif, c'est de mettre la pression sur le gouvernement de sorte que l'on puisse rapidement trouver des solutions de sortie de crise", assure Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA sur RTL.
Les annonces de vendredi ne sont pas satisfaisantes, rappelle le patron du syndicat agricole. "On fait monter la pression parce que, lorsque c'est loin de Paris, il n'y avait de réception du message."
"Les agriculteurs veulent continuer à produire pour nourrir", estime Arnaud Rousseau, président de la FNSEA au micro de RTL. "Pour cela, ils ont besoin de gagner leur vie et ont besoin de le faire dans des conditions de réciprocité", rappelle-t-il.
Ce lundi, les actions des agriculteurs vont avoir lieu dans un rayon de 30 à 40 km autour de Paris. "Il n'y a pas que Paris. Partout en France, on va continuer ce mouvement avec l'objectif d'avoir des annonces sur des mesures d'urgence"
Après avoir annoncé de premières mesures vendredi dernier, le gouvernement est sommé de faire de nouvelles annonces. Dimanche, en déplacement dans une exploitation d'Indre-et-Loire, Gabriel Attal a reconnu ne pas entièrement "répondu" à la colère agricole.
Désormais, chaque région a ses revendications. Les céréaliers veulent pouvoir produire plus : ils demandent de renoncer au principe de la jachère. C'est plutôt Emmanuel Macron qui pourra l'obtenir à Bruxelles, jeudi.
Les producteurs de fruits et légumes veulent pouvoir réutiliser des pesticides que leurs concurrents européens, eux, peuvent utiliser. Pour les éleveurs, la question du ratio prairie est au cœur de la colère. On les oblige, en effet, à resemer des pâturages pour des raisons écologiques alors qu'ils ont de moins en moins de vache.
Parmi les questions qui mettent tout le monde d'accord, on peut citer celle des revenus et surtout le versement de tous les aides et prime PAC promises.
Ce lundi matin, la tension est à son comble avec la menace des agriculteurs de bloquer Paris et sa région. Le ministre de l'Intérieur a déployé les blindés aux abords de Rungis et des aéroports. Cette fois-ci, il semble que le gouvernement n'a pas l'intention de laisser les agriculteurs.
Retrouvez l'édito d'Alba Ventura dès maintenant.
Depuis qu'il a annoncé la levée du blocage de l'A64 à Carbonne (Haute-Garonne), Jérôme Bayle est visé par de nombreuses menaces et insultes. "Cela ne me fait rien", assure-t-il sur RTL ce lundi matin. "Je reçois peut-être des centaines de messages par jour. 99,9 % me disent merci", explique l'agriculteur.
"En Haute-Garonne, on ne pouvait pas sauver toute l'agriculture française. Je ne vais pas parler de viticulture parce que j'y connais rien. Je ne vais pas parler de la betterave, je n'y connais rien. Chaque région et département doit défendre son intérêt. La roue est lancée. À eux d'en profiter", juge Jérôme Bayle, initiateur du mouvement de colère des agriculteurs.
"Je n'ai pas de regrets. Si l'on avait su, on n'aurait peut-être pas demandé trois mesures mais cinq ou six. On est parti sur trois mesures. Il faut savoir qu'on est parti sans étiquette syndicale. Personne ne voulait nous suivre. On nous avait demandé d'attendre de ressortir en manifestation après le Salon de l'agriculture", retrace Jérôme Bayle, agriculteur et leader du blocage (désormais levé) de l'A64 à Carbonne (Haute-Garonne), sur RTL.
"Sur le GNR (gazole non routier), [Gabriel Attal] a répondu à ce que l'on demandait. Sur la maladie hémorragique épizootique (MHE), il a répondu. Sur le plan d'irrigation, il est venu dans notre sens", rappelle Jérôme Bayle. "On a lancé la roue, maintenant il faut continuer pour faire avancer au plan national et régional", assure-t-il. "Bien sûr, je soutiens la suite du mouvement", martèle Jérôme Bayle sur RTL.
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